Jeudi matin, lors de ma demi journée hebdomadaire de liberté ou je n'ai que ma personne à gérer, ce qui est déjà assez compliqué mais avec laquelle j'arrive à m'accorder une bonne partie du temps éveillé, je me rends, avec mon véhicule, au centre ville, m’imprégner encore de la capitale et des gens qui l'habitent.

Concentré sur la voie, tous les sens en éveils, prompt à éviter tous taxis, véhicules de police, 4x4 de luxes ou autre surgissant d'un stop, d'un feu rouge, d'un chemin, tantôt de la droite, de la gauche et même de par le haut s'ils le pouvaient !
Bien que toujours irrité et harassé par l'incivisme motorisé, je ne vais pas, ici, développer ce point déjà abordé dans un post précédent mais qui pourtant mériterait qu'un thésard y consacre son mémoire de fin d'études.
J'arrive enfin à destination, sain et sauf, point de chute LA terrasse Librevilloise, l'incontournable, stratégiquement intéressante, surélevé, ombragé, venté, tout le confort nécessaire à l'inspiration, l'observation, la réflexion et même le dessin.
Les hommes d'affaires y font des affaires, les politiques œuvrent au bien être de leurs concitoyens et le cireur, cire des pompes.....à moins que ce ne soit l'inverse !

Pendant ce temps l'Europe s'enfonce dans la crise, Chavez est enterré, les futurs cadres Gabonais préparent leur avenir et les marins pécheurs de l'estuaire s'essaient à l'art côtier.
Sinon, la terre tourne encore et c'est tant mieux !
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