![]() |
Le phare des Mamelles, encore ! |
Plusieurs
mois que ma mauvaise fois me taraude et presque autant que je résiste
à faire un énième papier sur la circulation routière à Dakar.
Ben voila, n'y tenant plus j'évacue l'excédant avant de développer
une tumeur du flegme.
Circulation
routière étant le vocable d'usage, vous aviez bien sur compris et qui
n'a plus grand chose en commun avec la signification réelle des mots, un peu
comme gardien de la paix ou parti socialiste.
Amalgame
routier, terme bien plus approprié tant le code de la route ici a
une résonance très relative et aux antipodes de la valeur accordé
en toubabie, au sens large et occidental du terme.
Peu de
signalisation, ni au sol, ni ailleurs et exceptionnellement respecté.
Quelques gestes de la main, du gentilhomme affable à l'énervé
méprisant, pas mal de coups de klaxons aux significations multiples,
des palabres à n'en plus finir, un soupçon de grande bouche et
autant d'intimidation...
![]() |
Les iles de la Madeleine dans la brume, Dakar. |
Étonnamment,
ça marche, ça coince un peu, quelquefois beaucoup, à la folie, mais globalement ça
tourne, plus ou moins en bringuebalant, à l'image des carrioles présentes un peu partout !
Une
certaine courtoisie s'installe même parfois, souvent (toujours) à
l'encontre de ce qui devrait être, ce qui accentue l'exaspération
de l'argenté toubab coincé derrière.
Bien trop formaté à respecter
des règles, qui ici, ont une valeur semblable au respect qu'ont les États Unis pour Daech, l'Iran, le Québec, le Mexique, Cuba et le
roquefort, pardon pour les autres !
je
persiste donc dans mon statut de piéton convaincu !
![]() |
Un jour au Terrou-bi Dakar |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire