Enfin nous sommes sortis de la ville, une invitation inattendue, c'est d'ailleurs souvent de cette façon que les bonnes choses arrivent, rien de formel, juste comme ça.
la journée avait pourtant commencé sous la pluie, puis une maison avec une belle âme à la beauté délabrée, une touche de romantisme colonial, au milieu d'un parc ..... Africain, un genre de jardin Anglais, tropical ou quelques carcasses automobiles disséminées ici et là finissent leur décomposition sous de majestueux manguiers !
Après le repas, la route, puis la piste (détrempée) qui traverse quelques zones habités et pas mal de forêt, quelques croisements puis arrivée au Cap Estérias.
Une case les pieds dans l'eau, quelques grumes gigantesques décorent la plage, la forêt derrière nous, et c'est tout.
Pas la grande aventure non plus, à peine plus qu'un bout de rocade Toulousaine un dimanche soir, mais après presque 2 mois de ville, la tête dans les démarches et le boulot, on s’aperçoit que nous sommes vraiment en Afrique.
Une belle journée, une belle rencontre.
Quelques jours plus tard nous prenons la navette, un traversier, qui nous conduit sur l'autre rive de l'estuaire, en face Libreville, à la Pointe Denis en 20 minutes sur le papier mais plus proche des 40 dans les faits. Paysage différents, grandes plages de sable blancs ou les cocotiers se partagent la place avec les Badamiers et quelques cases de planches, et ou nous avons accès à l'océan avec sa puissance et ses eaux turquoises.
Quelques traces de passages de tortues luth venues pondre sur la plage, un peu tôt pour la saison, au dire des autochtones, nous reviendrons pour la grande représentation un peu plus tard.
Libreville et l'estuaire vus de la pointe Denis |