Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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lundi 22 février 2016

Chronique d'entre deux (genre 1 . 9 ou un truc comme ça)

Février 2016, encore en direct de l'ailleurs, qui, il faut bien l'avouer, a perdu de sa splenveur exotique.

[splenveur : n.f. contraction aussi évidente que pratique de splendeur et de saveur. Pas encore d'actualité pour la raiphorme de l'orthographe mais programmée pour la rentée scolaire 2047]

L'ailleurs est devenue ici.
La frontière est mince entre les deux et s'affine inexorablement avec le temps jusqu’à disparaitre, toujours au profit de l'ici.
L'ici ne serait donc qu'un ailleurs apprivoisé ?
L'ici serait donc plus fort que l'ailleurs ?

"Ici c'est chez nous, va voir ailleurs" dit souvent Kyllian (Jean-Jacques selon son acte de naissance), skinhead au PSG de son état, au supporter de l'équipe en visite.
Les bases de l'hospitalité amicale pour un jeu de ballon (rond)...
Mais pas à Zlatan, non, lui c'est pas pareil.

L'ici peut donc aussi avoir quelques nauséabonds relents alors que l'ailleurs est volatile, fragile, subtil(e), (...) fossile.



Le concept n'est surement pas compatible avec une sédentarité, même avec une sédentarité nomade, un nomadisme sédentaire, un nomantaire en résumé.
Et alors ?
Le quotidien étale son voile et éteins les regards,
masque les étincelles....
                                  ....de ch'val....
                                                       ....de course....
                                                                             ...à pieds....
Grumes à Santa Clara


Le système est heureusement réversible, je reste optimiste (à en étonner certain(e)s), il existe des anciens ici redevenus ailleurs, et des futurs ailleurs, ici rendus à l'état sauvage, une question de temps ....










Mais l'ailleurs est grand et il en reste plein partout à découvrir, autour d'ici, ou plus loin....

                  ...plutôt plus loin, restons de mauvaise fois !


Affaire à suivre.

lundi 1 février 2016

Chronique hivernale de en dessous de l'équateur, ou pas loin.

32° Celsius et 100% d'humidité, 2016 commence comme les autres années, par le premier janvier, une vieille habitude surement.

Ambowé street
La SEEG (compagnie de distribution locale de l'eau et de l'électricité) est toujours aussi capricieuse et nous gratifie une fois encore de ses vœux, peut être, mais de majestueuses coupures énergétiques, assurément. 

Sans préavis ni aucun scrupules, visiblement.

Fatiguant ! 

Et voila que simultanément les murs de la ville s'ornent d'affiches publicitaire prônant je ne sais plus quelle église d'éveillé, évangélistes de tout poils ou témoin de je ne sais quoi. 
De bien belles affiches sur papier glacé, d'à peu près un mètre de large par un mètre cinquante de haut, plein de jolis couleurs et localisés de façon aussi efficace qu'elles sont élégamment posés. 
Non sans rappeler une semaine électorale où figurent en course le FN et le front de gauche dans la même banlieue abandonné par l'état.
C'est dire le matraquage !

Bref..... Le fond ! Venons en au fond !

.....Une belle calligraphie, toute en plein et en délié, la classe....

Le fond, le fond ! 

J'y arrive ....

Cap Santa Clara



Interpellé par tant de grâce, je m'ose un temps de lecture. Notre secte nous invite à une grande prière nationale dans je ne sais quel gymnase de la place pour communier ensemble et d'un même élan (!) dans la joie et l'allégresse !



.....La joie et l'allégresse .....


Je brule d'impatience d'en voir les effets d'autant que de conclure d'alléchante manière :

"....pour que le Gabon retrouve la lumière...."

J'espère qu'ils seront nombreux à communier, je suis fatigué de manger aux chandelles !

Pierre AKENDENGUE a l'IFG