Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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jeudi 1 décembre 2016

Expo 2016



Dans le cadre de "Partcours" Dakar 2016, j'ai l'honneur d'être exposé, dans la cours de l'illustre Joe Ouakam,  Issa Samb de son vraie nom, figure de la scène artistique Dakaroise, s'il en est, depuis plus de 40 ans. 
Inclassable, il est à la fois sculpteur, peintre, acteur, critique, auteur, poète, dramaturge et philosophe.


C'est pas rien !

 


Pour les plus Dakarois d'entre vous, l'atelier est situé au plateau, au 17 rue Jules Ferry, et le lieu en lui même vaut le déplacement.
"Partcours" en 2 mots c'est : par ici


J'y présente 9 œuvres, des portraits de Baye Fall.....

              ....les baïphal ? .....késako  ?.......

Pour les moins Sénégalais d'entre vous, il s’agit d'une confrérie religieuse mourides adoptant un style de vie assez.....spirituel. 

Pour faire court !

Neuf portraits donc, à l'aquarelle sur papiers collés, marouflés sur toile, rehaussés d'encre de chine, de pierre noire, de fusain et de crayon.

Bien sur 9 œuvres c'est un peu juste pour une expo quand même, me direz vous à juste titre pour les plus éclairés d'entre vous. Mais je ne suis pas seul, plasticiens, photographes, designers, performeurs et plein d'autres choses encore vont occuper l'espace. 

Géré par le laboratoire "Agit'Art" (dont un des  fondateurs n'est autre que l'occupant du site), qui a, pour l'occasion, crée une Zone d'Autonomie Temporaire qui consiste à occuper une partie de la ville, un quartier, une rue et de la libérer de son carcan de quotiennerie pour la création artistique !
C'est pas rien non plus !






Expo du 01/12 - 17h00 au 10/12-  12h00
Vernissage le 08/12 à 17h00



























jeudi 17 novembre 2016

Chronique novembriste et de mauvaise foi

Après un trimestre passé sous visa touriste, nous voila simultanément entré en saison sèche et dans la légalité, avec en poche nos documents de résident Sénégalais....


         .....Pensions nous en nous présentant pour la deuxième fois au commissariat de police des affaires étrangères de Dakar.

Le lieux pour commencer, d'une chaleur humaine plus proche d'un vigile de camp de travail en Sibérie en faction devant l'entrée depuis plus de 12 heures que d'un club échangiste recevant un bus de suédoises arrivé à l'improviste (ça marche aussi avec des Danoises).
 
Déambulation dans le quartier de la Médina


Arrive ensuite le prestige de l'uniforme. Ayant été rodé au strict code vestimentaire, nécessaire et incontournable, lors des tournées dans les services administratif gabonais, nous voila donc endimanchés, bien qu'un mercredi, pour ne pas froisser la susceptibilité des fonctionnaires policiers qui de toute évidence n'en ont rien à cirer de notre légalité ou pas sur le territoire Sénégalais. Ce qui, sans être complétement incompréhensible, reste, pour un éternel optimiste quelque peu décevant et je doute et désespère qu'il puisse en être autrement dans quelque service d'immigration ailleurs sur la planète.

Privilège de l'age, aidé en cela par ma grisonnante toison barbienne, me valant le privilège de me faire appeler "papa", nous avons droit à quelques marques de respect, singularité appréciable ici (de plus en plus) envers les ainés. Contrairement à notre voisine, étudiante d'origine Malienne, qui doit subir quelques allusions grassement appuyés aux effluves sexistes et nationalistes encaissés avec le sourire. Quoi qu'il en soit toute autre objection  serait inenvisageable pour espérer décrocher un jour prochain le sésame.

Sur l'ile de N'gor
Épluchage des pièces du dossier, dont le nombre semble fluctuer d'un bureau à un autre et où les directives semblent aussi floues que les détails dans un tableau de Turner, pour arriver, enfin, quelques heures plus loin à la conclusion : "Dossier incomplet" !

J'aurais du cirer mes souliers !


Le style "expat-power" du sea plazza, Dakar

vendredi 28 octobre 2016

Déplacé


Une fois évoqué l'aisance du trafic automobile, la rigueur avec laquelle les usagers honorent la signalisation et la sérénité ambiante dominant les différents axes de roulage, il faut bien se déplacer.

Une foultitude de moyens est mis à disposition du citoyen dakarois et sans mauvaise foi (!) l'offre est large. 
 

Le plus illustre et le plus emblématique de la capitale voir du pays, le rustique “car rapide”. Un vieux camion Renault-Saviem modèle SB2 ou SG2, pour les spécialistes, re-carrossé et réaménagé en 23 places assises. Deux salons de dix places plus trois dans la cabine partagé avec le pilote , et une bonne poignée debout dont l'apprenti, à l'arrière, sur le marche pied extérieur, l'ensemble débordant habituellement de passagers par toutes les ouvertures disponibles. 



 
Rivalisant les uns les autres d'ornements sur une semblable base jaune et bleu dans un style art nouveau islamisant surchargé et largement africanisé. Il lâche à chaque démarrage un nostalgique panache bleuté aux effluves d'huile moteur calciné très seventies.
Pour votre culture et celle en général, il vient quand même de faire son entrée au musée de l'homme à Paris.

-Alors ! S'il est à Paris …...-




En service depuis les années .....suivant l'indépendance, c'est ici une véritable institution, un monument historique, qui, une fois n'est pas coutume, n’a pas attendu la parisienne reconnaissance pour l'être.

Reconnu.


Mais, émergence oblige il finit par être légèrement supplanté et presque détrôné par d'austères fourgons Mercedes Benz blanc modèle 310, les Ndiaga-Ndiaye. Plus de places, plus moderne (relativement, bien sur) bien que datant de la fin des années 80, une déco épuré, ce qu'il perd en charme et exotisme, il le gagne en efficacité. Même le nuage gris-noir déversé au moindre coup d'accélérateur et au délicat bouquet de particules diesélisantes est d'une sobriété très …..allemande.
Sobriété relative au contexte local, s'entend, le même véhicule positionné en Norvège, ferait inéluctablement figure d'un arbre de noël roulant d'un exotisme tropical torride.

 


Dernière innovation de début du 21ème siècle, symbole d'un réalisme économique, plusieurs compagnies gagnent des parts de marchés, notamment des bus TATA (la marque indienne) à la même sobriété africaine que les bus teutons qui se généralisent en masse et semblent sérieusement envisager de devenir calife à la place du calife.

L'époque n'est pas propice aux poètes et aux artistes !


jeudi 6 octobre 2016

Chronique Dakarienne

Période d'hivernage, il fait humide et chaud, encore !

Le cité ci-contre

Le soleil semble ici plus soutenu qu'ailleurs, à l'antithèse du temps qui passe qui lui se répand de façon plus onctueuse, comme me le faisait judicieusement remarquer un quidam croisé alors que je m'étais confortablement installé pour croquer le phare des Mamelles : “Vous avez les montres et nous on a le temps”


CQFD
  




Les muezzins, perchés à leur minaret ponctuent lascivement les journées, dès 5 heures du matin. Impossible d'y échapper. De la modeste mosquée de quartier aux plus imposantes et plus travaillés architectures, partout à porté du chant lancinant.
C'est sur, nous sommes en terre musulmane, fallait il en douter ?

Alors que l'Afrique centrale poursuit la grande tradition des Dictarchies, à peine dissimulés sous un miteux couvercle démocratique, le peuple subit, encore et impuissant, la belle mascarade électorale.

[ Dictarchie : nf, contraction assez évidente de dictature et de monarchie, fallait il le préciser ?]


Au fond le phare de la pointe des Almadies

Cameroun, Congo, République Démocratique (mouarf) du Congo, Gabon, Guinée équatoriale et j'en passe.
Avec à leur tête, respectivement, Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, Denis Sassou-Nguesso depuis 1979 (avec une interuption de quelques années, mais un retour flamboyant par les armes), Joseph Kabila depuis 2001 mais il succède à son père, Laurent-Désiré, qui lui y était depuis 1997, Ali Bongo Ondimba depuis 2009, lui aussi succède à son pére, Omar né Albert-Bernard, qui le concervait depuis 1967 et enfin Teodoro Obiang Nguema Mbasogo depuis 1979, soit au total un cumul de 171 ans de pouvoir en une quarantaine d'années !

Wouaow !


Séance de drague intemporelle
Mais réjouissons nous, tout cela ne sera bientôt qu'un lointain et nauséabond souvenir, arrive en force les élections aux Younaïteudstaïte, et là, en matière de démocratie, on peut tous prendre des leçons !
Voyez et faisez comme nous !
Deux milliardaires, quelques casseroles, du sexe, un passé pas toujours glorieux, et youpla boum, émission de télé-réalité ?
Que nenni
Quoi que......mais pour devenir le maitre du monde !
Bah oui, quand même !





De la brume et des vagues
Un point commun toutefois entre ici et les suscités, mais peut être est il possible de le généraliser à toute l'Afrique subsaharienne (hors RSA pour l'avoir pratiqué) c'est la conduite. Bien que les infrastructures soient ici en bien meilleurs états, la pratique reste essentiellement anarchique et approximative. Comprendre le mot anarchique à la définition populaire du terme, celle que l'on aime nous faire apprendre, celle qui fait pas peur au pouvoir !
Malgré la présence régulière et décorative de panneaux de signalisations, la règle principale est priorité au plus gros, ou, à défaut, au plus entreprenant (à condition de rivaliser en taille !).
Étonnamment, ça fonctionne, c'est absolument insupportable, mais ça fonctionne.

Sur l'ile de Yoff

Et sinon ?


Jusqu'ici tout va bien.....
jusqu'ici tout va bien.....

jusqu'ici tout va bien..... 

..... 

vendredi 9 septembre 2016

Transition(s)

Lundi 22 aout, 16h00

Dakar, le phare des mamelles et au loin, dans la brume Ouakam et les Almadies
Voila, nous y sommes, un dernier café à l'intemporelle terrasse du Broussy à Rodez, de laquelle j'aime assez remplir mes carnets et me sentir une âme d'artiste. Le lieu s'y prête assez bien, dans son jus art déco de 1923, flotte encore quelques grands esprits qui ont jadis hantés la grande salle.

Profiter encore un peu du soleil légèrement moins fort de cette fin d'été. On repart demain et la vie poursuit son grignotage, à grand coup de caterpillar. Un perpétuel chantier bondé de bulldozers, de tractopelles, de gros camions et de quelques tirs de mines.
Peu de place pour les albatros.



Mardi 23 aout, 18h00

En transit à Madrid, assis dans l'airbus A321, siège 15F du vol IB 3328, fatigué, j’attends impatiemment le décollage pour notre destination finale sur la péninsule du Cap vert, terminus la capitale du Sénégal.


Vendredi 26 aout, 21h00

Dakar, quartier Ouakam, citée assemblée, au pied de la mosquée verte ou le muezzin a terminée ses appels à la prière du vendredi.
Assis sous les manguiers, dans la cours de notre maison, il fait encore chaud. Et pendant qu'une armada de bruyants et insolents nocturnes volatiles se délectent des fruits bien murs, je trouve enfin quelques moments pour noircir un peu mes cahiers.
Après trois jours à courir la citée pour rapidement en finir avec les démarches, ô combien passionnantes, de notre installation et se faire une première impression de la ville, des gens, de l'ensemble, on se pose enfin.
C'est grand, la ville, les gens, l'ensemble et ça correspond en mieux (mais jusqu'alors ma seule référence en sénégalisme était les feu Martin Circus !) à l'idée que je m'en faisait, hormis le nombre hallucinant de moutons que l'on trouve partout, au cœur de la capitale. 
C'est bientôt la fête de la Tabaski et les marchands de la région ont rejoins la ville pour faire commerce des bestiaux.

Lavage du "mouton" en bord de mer
[Tabaski : nf, nommée aussi l'Aïd-el-kébir dans les pays du magreb, correspond à la fête du mouton. Dans la réalité des choses, telles qu'elles se déroulent dans la vraie vie, c'est la fête de tout le monde sauf des moutons justement. Exple : “Bachar !, Demande Vladimir, pourrais tu cesser de fêter le peuple Syrien ?”]


Confortablement installé à l'ombre de mes arbres et fraichement débarqué dans cette nouvelle citée, j'aime assez me sentir une âme d'aventurier. A l'instar d'un Pierre Savorgnan de Brazza, qui après avoir sillonné, entre autre, l'Ogooué, le grand fleuve du Gabon, Libreville, Lambaréné, La Lopé, Sao Tomé et bien d'autres contrées tout aussi hostiles (:-)), est venu s’éteindre ici, à Dakar, il y a 111 ans presque jour pour jour. N'ayant pas la prétention d'y arriver à la cheville, ne serait-ce que par manque de courage, de foi ou d'esprit colonisateur, je n'ai pas non plus, par soucis de ne pas reproduire à la lettre son parcours, l'intention de m'éteindre en ces lieux. Pas d'ici quelques décennies en tous cas !

Le Phare des "mamelles"
Pendant ce temps Libreville, comme son nom ne l'indique pas, est en route pour la révolution de la feuille de manioc et en finir avec plus de 50 ans de bongoïsme, on peut aisément comprendre l'envie de changement. Sauf qu'ici le changement est incarnée par un des sbires du papa et ex-beau-frère du roi actuel.....Qui pourrait avoir envie de se créer lui aussi sa petite dictature bananière d'Afrique centrale pour un demi siècle, histoire de se mettre à l’abri du besoin pour plusieurs générations. Comme toutes les démocraties frontalières ma bonne dame !


Un jour, un vieux sage a dit qu'il avait entendu dans son enfance un plus vieux sage que lui proférer qu'il existe une vieille théorie qui rapporte que les hommes peuvent changer...



....il n'a malheureusement pas précisé si l'oracle avait lieu uniquement lors des campagnes électorales !


Alain-Bernard dans son costume d'apparat.





vendredi 19 août 2016

Chronique aoutienne





De retour en Aubrac, une parenthèse sous le soleil sibériens aveyronnais (7°c le matin, ça pique un peu). 







 
Quelques jours à écouter le silence des hauts plateaux, s’imprégner de sa lumière presque américaine et regarder le vent, être sensible.


 
 

Besoin d'espace et en manque de vaches, de vrais, maquillés au khôl, les cornes en lyre et la robe ocre. 



Quelques mâles, ponctuent les troupeaux de leur masse sombre et imposante et semblent heureux auprès de leur harem. Paisibles et énormes, à l'image du décor dans lequel ils évoluent.
 
Burons vers Nasbinals


L'ensemble fournissant l’essentiel des attraits parisiennement touristique du lieu. Les cornes pour le manche des célèbres couteaux, la tome fraiche (le lait), principal ingrédient quasi-endémique de l'aligot et la barbaque, enfin, leur principale raison d'être, pour accompagner le suscité.

Chaque chose à sa place.

 

A droite le village d'Aubrac









La première n'est pas pour se délecter, il faut y revenir encore et encore, même si, dans quelques rares domaines, la première fois reste inoubliable et onctueusement délectable !


 




Et sinon ?









Quelques jours dans les Alpilles, pour clôturer le summer tour 2016.

Besoin de chaleur et en manque de bling-bling, du vrai, de la Porshe et du mocassin à pompon, du petit pull bleu ciel noué autour du coup et des clubs de golf négligemment jetés sur la banquette arrière du cabriolet, la parisian-touch.


Mais pas que .....

Une horde de Lozériens, des toulousains, quelques gars du ch'nord , un taureau andalous et du passage d'horizons aussi divers que variés, pour partager quelques bons moments.






Rencontre aussi avec Michel Deshays, l'auteur d'Arthus (http://www.arthus.club/) entre autre, avec lequel nous allons sortir un autre album/cd en novembre et d'autres jolis projets à venir.










Et voila !

 
 Rendez vous en Septembre où le prochain post sera donc Dakarois ....bérèm bé !

jeudi 4 août 2016

Summer time

Été aveyronnais, 15°c le matin dans la capitale des ruthènes, un temps à pas mettre un gabonais dehors à moins de faire les lieux de culture.
Ça tombe bien, le musée Soulages nous propose une bien belle expo, de himself, of course, mais aussi et surtout, dans l'espace temporaire, de Pablo Diego Jose Francisco de Paula Juan Nepomuceno Crispin Crispiniano de la Sentissima Trinidad Ruiz Picasso, qui signait heureusement ses œuvres qu'avec son dernier matronyme.
 

  
Plus de quatre vingt dix pièces venus d'un peu partout (Paris, Antibes, famille), des peintures, bien sur, des gravures, photos, vidéo, le tout s'échelonnant de 1907 à 1956. Des œuvres majeures, comme le Portrait de Dora Maar de 1937 ou Femme assise dans un fauteuil rouge de 1932 mais aussi des moins connus comme le peintre et son modèle 1926 ou Françoise sur fond gris (litho) 1960

Cool !
Et sinon ?




 Quelques pèlerinages :


A Conques pour commencer, sensible aux ondes romanes et à celles des vitraux du grand Pierre.

    
En Aubrac ensuite, où le ciel est aussi grand que dans le grand nord ou dans les déserts et l'air aussi vif qu'il peut être moite en période des pluies, quelque part en Afrique centrale proche de l'équateur !
 
 C'est dire ....

Place St Pierre



A Toulouse, enfin ou avait lieu le 52ème rendez vous des Urban Sketchers sur les berges de la Garonne. Entre les places St Pierre et de la Daurade, une journée à croquer la ville rose, en compagnie d'une vingtaine de bonnes gens, de niveau, de technique et d'ages aussi divers que variés, et inversement.

Bonzai sur la Garonne
Un bon moment.







Sur les quais , juste en face











Puis en apothéose de ce dernier weekend juillettiste, où pendant que le peuple s'amuse avec le médiatiquement traditionnel chassé croisé d'avec les aoutiens, nous nous sommes activés à tenter de rendre le monde meilleurs avec une bonne troupe d'anciens, et d'encore, St Pierrais.

Au risque d'en décevoir certains, nous n'y sommes pas parvenus. 

Malgré notre bonne volonté, notre insistance tardive et l'aide de quelques spiritueux, la soirée fut bonne mais improductive.
Nous voila donc contraint de remettre le dossier à plus tard, obligés, donc, que nous sommes à renouveler la soirée, rendez vous est pris l'été prochain, finalement un bel happy end !


Mescladis Tolosan


Derniere réalisation Librevilloise :

mercredi 13 juillet 2016

El ultimo del Gabon


La skyline de Nyonié à l'encre de chine et au calame

Ça y est



Mardi 05 juillet, 7h35
Vol AT 0537
Nous quittons le Gabon






Après quelques dernières surprises lors des formalités d'embarquement, comme un baroud d'honneur des services aéroportuaires, cadeau de départ.

C'est sur, ils se sont fait passer le mot !

Nous décollons et à l'heure, mais quelques temps plus tard notre vol est détourné sur Lagos, Nigéria.

Hassan II de Casablanca
Un malheureux voyageur de business class fait un malaise cardiaque. Double peine, il sera soigné à Lagos !

Ou pas !

Après plus d'une heure d'escale forcée, nous repartons. 
Forcément avec près de deux heures de  retard, notre correspondance au Maroc, qui devait s'effectuer en une heure est largement compromise.
Pour ceux qui connaissent le passage en douane à l'aéroport Mohamed V de Casablanca, une heure pour enquiller une correspondance, c'est déjà un parcours sportif, alors avec  deux heures en moins....

Nous héritons d'un séjour de 16 heures todo incluido à la maison blanche aux frais de la compagnie.
 
Que l'on met à profit pour rendre visite à l'impressionnante mosquée Hassan II et le souk de la vieille ville en compagnie d'un authentique Casablancais taxi man.




 Ya pire.






Mercredi 06 juillet 6h20

En vol vers la pincée de tuiles

Une page est tournée


Nyonié en une image, les connaisseurs reconnaitront

 
Auparavant, nous avons effectué un ultime pèlerinage de trois jours à partir de Libreville, se remplir une dernière fois les yeux et ce qu'il y a derrière de ce que le Gabon peut offrir de meilleur.
Loin de tout, perdu entre la forêt et l'océan, à mi distance entre Libreville et Port Gentil.
 
La forêt en sépia brou de noix et calame





Incontestablement la meilleure adresse à des miles à la ronde.
Puisque la seule.






Décollage d'un "trapanel" sur la piste de Nyonié













Le campement de Nyonié (Aquarelle sur papier coton)