Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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vendredi 30 mai 2014

L'incompressible

Oukoumé


Certains en manquent et d'autres le tuent,
beaucoup en perdent ou courent après,
tout le monde en parle et tout le monde s'en fout.

Et pourtant, il passe, insensible aux vents,
soit disant pour tous, de façons égalitaire, 
que l'on soit grand, que l'on soit humble.


Mais, c'est sûr,  il m'oublie, je n'ai pas ma ration,
je ne peux en garder, il me fuit de partout,
Il m'en faudrait le double, arrêter de dormir.


Alors, j'en cherche,  en grappille des miettes,
profiter d'un espace, d'une bulle, d'une parenthèse,
quelques couleurs, un bout de papier.

La plage "Nescafé" Libreville






dimanche 4 mai 2014

Semaine pascale...

...Comme les médias se plaisent à l’appeler, pensant ancrer ainsi leur statut de diffuseur religieusement cultivé, faute de cultivé tout court !

Bref, la semaine dernière, congés scolaires, un joli programme, navette maritime pour Port gentil, la capitale économique et pétrolifère gabonaise, puis pirogue jusqu'à Omboué et une dernière pour se rendre à St Anne où se trouve la mission éponyme, construite en 1889 dans les ateliers de Gustave Eiffel, acheminée en pièces détachés et assemblés sur site, c'est pas rien !

 




Situé dans le Fernan Vaz, superbement décrit dans le livre de  Christian Dedet " La mémoire du fleuve", pas de la noble littérature, au sens scolairement franchouillard, ou franchouillardement scolaire du terme, mais une  épopée romanesque assez juste, indianajonessement parlant !


 Vraisemblablement le plus bel endroit du Gabon, c'est pas rien non plus !







Mais ..... une vilaine fièvre d'origine équatorienne s'est emparé d'un des schtroumpf pour y élire domicile durant quatre jours. Toubib, prise de sang, test palu, une des nombreuses et désagréables routines de l'Afrique subsaharienne, mais pas que. Au final rien de vraiment méchant, juste de quoi rater le bateau de départ (GRRRRRRRR !) ...
...puis les suivants étant complets (ARRRRGHT !)....
...condamnés à stationner à Libreville (RE-ARRRRGHT !)...


S'en est trop, vite un truc, un antidote, une roue de secours, un plan B !

Quelques places restent vacantes pour la pointe Denis, de l'autre coté de l'estuaire, juste en face mais déjà ailleurs.

Traversée en, juste, 30 minutes de pirogue pour une (seule) nuit, loin du brouhaha et de la circulation, si l'on peut nommer ainsi cet amalgame mouvant mécanisé, de la capitale administrative.

Des belles plages, de grands espaces, pas de voitures, de la savane, de la forêt, on respire.
De grandes marches, quelques traces de buffles, des nids de tortues saccagés, la nature pour une trentaine d'heures.
Puis retour sur Libreville, la sale, la vivante, le contraste est impressionnant pour si peu de distance, un peu comme si tu te retrouves en Lozère juste sur l'autre rive de l'East River, après le pont de Brooklyn !
  
Il s'y passe tout de même quelquefois d'intéressantes choses, comme en Lozère du reste .... à Manhattan aussi, je sais !

L'institut Français a réquisitionné Seydou Boro, un chorégraphe, pour une session atelier danse contemporaine avec une quinzaine de danseurs issus de la zone (d'Afrique centrale).
Travail avec le photographe RicoD (www.ricod.book.fr) pour quelques images avec une expo lors de la restitution des dits ateliers.

Un bien joli moment, de belles rencontres ....