Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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samedi 7 février 2015

Equateur quotidien.

Le peuple n'est pas content et les étudiants sont dans la rue. Une vieille tradition, sans doute hérité du bon colon. 
Sur la forme, car sur le fond, l'UOB (Université Oli Banga) n'a que peu de points communs avec la Sorbonne, même celle d'il y a 47 ans.....Putain, 47 ans !
La monarch... démocratie locale maintenant allègrement au rez de jardin les besoins de ses futurs cadres. 
On ne change pas une bonne vieille recette. 

Euhhhhh..... futurs cadres est la formule officielle, car seuls les concernés eux mêmes pensent ils le devenir un jour, la réalité est que les élites de demain se forment chez Barack pour les plus libéraux, Babeth pour les plus conservateurs et Flamby pour les moins rancuniers !
Et eux ne descendent pas trop dans la rue, non Môsieur, sauf pour s'octroyer le supplément éco. du figaro quand Firmin est malheureusement indisponible. La rue c'est pour les gens, nous, nous sommes trop content de bénéficier d'un privilège dont la plupart n'ont jamais vraiment mhérité.

[ mhériter : v. 1er grpe, contraction oralement imperceptible de mériter d'hériter. Crée simultanément avec les privilèges et la monarchie, son utilisation perdure essentiellement grâce à sa discrétion d'utilisation. A noter qu'en France il disparait officiellement du langage courant, étrangement au même moment que la subite et soudaine fin de règne de Louis XVI, et ce, afin de calmer quelque peu les ardeurs de ce peuple de braillard.]

Les forces de l'ordre (!), ne riez pas, c'est réellement leur officielle dénomination, même si la moindre parenté avec le sens premier du terme n'est pas d'une transcendante évidence. Pour la deuxième partie du nom s'entend, car la première colle à la réalité comme le morceau de salade sur la dent du pauvre Charles-Edouard ayant au dernier moment arraché une place au diner de charité du rotary pour approcher l'inaccessible Mme de Kelkechause ! 

L'Ogooué à la Lopé
Les forces de l'ordre, donc, interviennent avec tact et romantisme, comme à leur habitude.  Une habitude qui n'a rien d'endémique puisqu'en France aussi (une référence en la matière) la poésie des hommes en bleus est une grande tradition, largement approuvé et apprécié par le peuple, parfois éprouvé. 
J'en veux pour preuve l'ovation qui leur a été réservé aux suites du tragique épisode Charlyien.

 

Et sinon ?


La vie continue, avec trop peu de place pour mon activité favorite qui consiste à rester, quasi statique, devant un lieu quelconque, voire insignifiant,  pour la plupart de mes contemporains. Et, au bout d'un temps indéfini, déposer à l'aide de quelques malheureux poils de martre rouge quelques pigments humides sur un support lui même dans un état aléatoire d'humidité avancé !

Encore l'Ogooué, toujours à la Lopé

What else ?

Des projets, 

          géographiques....

             artistiques....

            et professionnels !