Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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mardi 23 décembre 2014

Vendredi 12 décembre, soirée au PK 12.

Pour les non initiés, c'est à dire 99,998 % de la population mondiale, [à peu de choses près], le pk 12 est situé étonnamment et simultanément à 12 kilomètres du palais présidentiel du centre ville de la capitale au jolie nom et sur la route nationale n°1.
Cap Estérias




La route nationale n° 1, la seule qui quitte Libreville est nommé ainsi pour la différencier des 5 autres qui elles, sont les mêmes mais ailleurs !


Notons aussi que le mot route n'a que très peu de points communs avec celui usité sous nos sombres contrées colonialis.. occidentales.  Mis à part certains tronçons de Normandie en juin 44 ou  quelques rues de Donetsk pour rester dans la contemporanité.

Mais revenons au pk 12, le trajet tout d'abord, pour rallier la citée capitale intra muros (mouarf!) au fameux pk marquant la fin de l’agglomération et le début des villages (terme ultra péjoratif par ici). Le trajet disais-je, à jalouser un amoureux des rallyes raids et à pousser au suicide le plus civilisé des sujets de la bonne vieille Élisabeth tant la circulation se fait sous le haut patronage du grand chakunpoursoi, est déjà en soit le but d'une soirée.

[Chérie ? Va donc passer tes nerf sur la route des pk ! ]

Mais point s'en faut. 

Etant ignorants sur la dite dizaine de kilomètres nous séparant du désormais célèbre pk et ayant, on ne sait encore par quel miracle, pu s'en sortir indemne, oui, oui, même le carrosse, nous voilà arrivés,

.....intacts

.....et remontés comme des horloges peu avant la soirée de noël.

Tendus comme un string sur la venus d'Hottentote !

Une fois sur site.......
                               comment dire..... 
                                                         par où commencer......

In situ

Bon, alors, il s'agit d'un truc pour les blancs, comprendre pour touristes voulant faire des photos sur lesquelles ils pourront dire : « j'ai fait l'Afrique », eux aussi !
C'est d'ailleurs géré par un blanc, signe de qualité (:-)).

Blanc, qui lui, a bien compris comment se faire du blé avec les suscités à la fadasse pigmentation.
Par contre dans le spectacle, parce que oui, il s'agit d'un spectacle,
                  que des blacks !

Il faut bien qu'amendonné ça sonne l'authentique !

Officiellement il s'agit d'une soirée Bwiti ou d'une plutôt d'une reconstitution de …..

Le Bwiti est une religion endémique (Gabon, sud Cameroun et nord Congo) assez personnalisable permettant de communier avec l'au delà, soi même ou l'oncle Alfred, le plus souvent effectué sous l'emprise d'Iboga, une défonce elle aussi locale, et le tout matérialisé par des danses plus ou moins en transe.

[Pour plus de renseignements voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bwiti ]


La statue de la liberté...sauce locale.
….Mais ce n'est pas vraiment l'impression qui m'a sauté au visage, ni même ailleurs, mais plutôt quelque chose d'un folklore, globalement bien agencé pour des amateurs, avec de beaux costumes. 

Mais si on déplace le contexte, cela pourrait donner :

Une vingtaine de kilomètres (parce que oui, on s'est en plus trompé de route !) sur un chemin de terre peu entretenue du nord Aveyron en une belle soirée humide de novembre.....

C'est déjà éprouvant....


On rajoute tout un tas de jeunes (et moins jeunes) en 205 GTI, 104 type Z ou autres Renault Fuego (pour les connaisseurs) se rendant (et revenant) tous du macumba night en nombre et allure assez impressionnant et sur trois ou quatre files.


Tout ça pour se rendre à la salle des fêtes de Mur de Barrez observer la compagnie folklorique du haut Rouergue reprenant les plus grands succès de la bourrée auvergnate de 1922 à nos jours !

Rapidement, ça fait moins rêver....même en photos !

. Même si après on peut dire j'ai fait le Rouergue !




vendredi 12 décembre 2014

Spasiba Balshoyé


Tout droit venu de la feu URSS (CCCP) , Garry Zooh est un artiste venu se perdre sous l'équateur une dizaine de jours, invité qu'il était par l'ambassade de Russie.

Le merveilleux monde de la diplomatie œuvrant pour son aura dans le pays hôte, propose par divers et tentaculaires réseaux, une intervention auprès des élèves de non moins divers établissements de la place.


De la messe (en latin) pour riches colons où un maximum de 15 ultras privilégiés assistent à la cérémonie, à celle des matitis ou mapane (le joli nom de bidonville) où chaque classe est l'équivalent, en nombre,  du gouvernement français au grand complet, secrétaires d'états et chauffeurs compris  et j'exagère à peine.


Garry propose d'œuvrer devant ces publics aussi divers que varié (et inversement). 
 

Nous n'avons pas tous les mêmes soucis.





 
Simple et efficace malgré la barrière de la langue, les mêmes enfants devant l'activité.





Des couleurs, beaucoup de couleurs, un dessin épuré, un rythme soutenu, tous comprennent, tous s'amusent  et tous font. 
Le (les) résultat(s) est (sont) assez remarquable (s), le dit résultat opérant sur le support et sur les enfants.


Encore une belle étoile filante de novembre, illuminant encore aujourd'hui, en décembre.

Un vernissage dans le magnifique bâtiment de l'ambassade de la fédération de Russie cloturera l'équatotour 2014 de Garry.

Sinon, je n'ai définitivement pas progressé en Russe !

Merci Monsieur Zooh, 

Spasiba

 
 






 









Garry and I