Logiquement,
mais oui, il en existe, logiquement donc, au Gabon, à
Libreville ici comme ailleurs l'histoire forge au grès des
événements et des migrations de populations.
Politique,
économique, colonialiste, peu importe la raison, les peuples passent
et laissent trace, plus ou moins volontairement, plus ou moins
consciemment.
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Une grume du Cap Estérias |
Le
même pays peut être étrangement et durant la même période un
eldorado et un purgatoire mais rarement pour les mêmes personnes, en tous cas pas sur des mêmes instants, sauf si le pays dans son ensemble est frappé de dédoublement (ou triplement) de la personnalité
chronique !
Le
Gabon, ancienne colonie française, je ne vous apprend rien,
représente dans la région (centre Afrique-équateur) la stabilité,
visiblement recherché au moins en apparence , mais le contraste
transfrontalier est si aveuglant que la plus haute marche du podium
est quasi-imprenable, les concurrents se tirant régulièrement une
balle dans le pied, où ailleurs !
Cinquante
ans sans événements majeurs, c'est à dire sans un coup d'état ou
sans une révolutions, ce qui, par ailleurs est la même chose, comme un
résistant et un terroriste, dans tous les cas c'est le vainqueur qui
va statuer sur la case dans laquelle on va enfouir la dépouille du perdant ou ses
restes, s'il en reste !
Il
est plutôt de coutume ici d'utiliser la machette ou tout autre
solution définitive que d'user de palabres et diplomatie à langue
de bois plutôt propriété de richeshypocritesdonneursdeleçonsetsouvent (anciens) colonialistes, occidentaux mais pas que.
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Encore une étude de ciel et d'arbres |
Je
disais donc que les gabonais sont logiquement, j'insiste avec la
logique car cela me repose d'en trouver une, quelle qu'elle soit,
logiquement donc majoritaire chez eux. Et pourtant, 1,6 millions
d'habitants dont un tiers d'étrangers (chiffres approximatifs mais ne devant pas être bien loin de la réalité), c'est très peu, en tous cas
insuffisant pour faire fonctionner le pays en mode occidental. Les
vannes sont donc régulièrement ouvertes, le journal local offrant
des pages et des pages aux offices migratoires pour permettre un flux
de main d’œuvre bon marche de provenances diverses et variés, et
inversement.
Beaucoup
de ouest-Africains, de centrafricains, l'herbe étant (réellement)
plus verte ici et surtout plus grasse, œuvrant essentiellement comme
bras du Gabon.
Une
grosse communauté Libanaise, quelques satellites nord Africains, du
Maroc à l’Égypte squeezant majoritairement la grande distribution
et le business automobile. Une belle échappée des asiatiques,
Chinoise pour beaucoup, dans des cercles fermés comme le bois ou
plus ouvert comme le commerce ou la restauration (quelle surprise).
Et
puis il y a les blancs !
Ah
les blancs, européens ou nord américains, ...
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Paysage urbain |
l'élite,
...
un
gage de sérieux,...
un
passeport vers la réussite.
Toujours
dans un beau costume, des souliers fraîchement cirés, se déplaçant
uniquement en voiture avec chauffeur !
Je
ne parle pas ici de l'homme au gilet multipoches (voir post
précédent) ni même du brave soldat, ou fonctionnaire, venant (re)
dorer, son portefeuille et par la même occasion le blason de la
patrie des droits de l'homme.
Non,
ici c'est le standing, le monde des affaires, le bling bling façon
white people, la grande classe !
Un
barbouze en Berlutti, un provincial en Hugo Boss, un fils de avec la
caisse à papa.....
Bref
une carrière inespéré, un cadre, un dirigeant sur parole !
Le monde change ?