Week end prolongé, un parmi cette longue série des mois à venir,
direction Cocobeach .....
Un nom qui sonne comme une plage de débarquement de 45,
où un spot Hawaïen pour surfeurs péroxydés...
Que nenni, que nenni
A une centvingtaine de kilomètres de Loubève (un des petits noms de la capitale gabonaise), soit 4 heures de route/piste dans un état plus ou moins digne de son appellation, direction le nord, juste en face de la Guinée-Equato, à porté de pirogue de celle ci, presque de dos crawlé.
Un estuaire (du Mouni) nous sépare de ce voisin hispanophone, le dernier et le seul sous ses africaines latitudes. Régulièrement sillonnés par des frégates de l'armée qui dissuadent ainsi toute tentative d'invasion démocratique dans cette belle dictature cocotière de papa Obiang, qui s'auto-octroie le pouvoir régulièrement depuis 1979 !
1979 l'année du coup d'état qui l'a placé au sommet du pays et, depuis, tous les 7 ans et grâce à un suffrage démocratique à plus de 95% des voies, le peuple lui renouvelle toute sa confiance.
C'est beau la vie sous l'équateur !
Un monument aux mort daté de 1920, remodelé en 2008 trône fièrement aux abords du village et commémore une bataille de 1914 entre, quelle surprise, Français et Allemands (à l'époque colons au Cameroun). L’Europe exporte donc aussi ses batailles et en fait allègrement profiter ses esclaves, colonisés en les impliquant dans la possession de l'Alsace et la Lorraine, ultime honneur pour les sauvages autochtones que de mourir pour une si noble cause !
Ci contre la plaque commémorative, tous issus de la 7ème compagnie, ça ne s'invente pas, pas un visage pâle parmi les victimes, surement une coïncidence.
Et cette signature, qui sonne comme une fatalité, "Mort pour la France", déjà un Durand ou un Martin ..... alors là ......
Et cette signature, qui sonne comme une fatalité, "Mort pour la France", déjà un Durand ou un Martin ..... alors là ......
Un décor de carte postale des années 70, des belles plages parsemés de villages de pécheurs essentiellement nigérians qui sèchent et fument sur place le résultat de leur pêche pour alimenter les marchés de Libreville et d'ailleurs.
Au nez et à la barbe des suscités frégates et après arrangement avec les services de l'immigration et des fraudes gabonaise présente ici aussi, les piroguiers pécheurs alimentent la ville et les villages alentours de spécialités contrebandés du voisin de juste en face.
la Guinée-Equato ne produisant rien de différent de ce qui se fait ici, et déjà ici il ne se produit pas grand chose, les produits sont en toute logique originaire du colon historique, (il existe encore un Malabo-Madrid direct !) et je suppose que le circuit est identique dans les deux sens.
Tabac et alcool d'origines Ibérique se trouvent donc aisément dans les bars et maquis locaux et donnent au séjour un goût de vacances à l'européenne.
La mer, une terrasse et de la San Miguel.
Viva España !