9H00 j'embarque de Michel marine pour une heure de pirogue, d'abord traverser l'estuaire puis un dédale de mangrove. Une fois "de l'autre côté", presque autemps [autant de temps] de piste en forêt, terminus sur la façade atlantique, quelque part entre Libreville et Port Gentil.
Le campement |
Déjà, au bout de dix minutes, le son monotone des pourtant assez volumineux trois moteurs à l'arrière, se fait oublier en même temps que la ville s'éloigne, c'est aussi un peu pour ça, s'éloigner de la monotonie (!).
Le même de plus loin avec la plateforme (si, si!) |
Saison sèche, il fait, réellement, presque frais malgré le magnifique ciel bleu. Preuve en est, le pilote de notre embarcation arbore, plutôt fièrement, une magnifique chapka !
Cqfd.
Le cimetière "champêtre" |
Trois jours sans connections au bord de l'océan où quelques plateformes agrémentent la (monotone ?) ligne d'horizon seul signe extérieur de notre époque à des heures à la ronde.
Et sinon ?
Des savanes et la forêt, juste de quoi réviser ma palette de verts et d'ocres, et donner du sens au Gabon.
Un chevalet, du papier, quelques couleurs et, enfin, du temps à y consacrer.
Le grand luxe.
Une case sous les manguiers |
Vues du trajet et de la savane |