Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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jeudi 26 novembre 2015

Les trois collègues, se conjugue (nt) aussi au féminin pluriel.

Fatigué des étroits qui assignent des cases à leurs concitoyens, fatigué des étroits tout court quelque soit leur étroitesse.
Quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils disent, quoi qu'ils pensent.
Le fait même qu'ils soient me fatigue.

Organiser un étroithon.
Récolter quelques deniers pour la recherche.

Étroits de tous pays, réjouissez vous, un vaccin est en cours d'élaboration”



Résidence "Maïcha" Libreville
Bien communiquer aussi sur les effets secondaires, l'angoisse de la page blanche, par exemple, et puis le taux de couverture ne sera pas de 100%, chez certains une nécrose de l’hémisphère droit est à redouter.

De plus, quelques profondes périodes dépressives sont aussi à craindre, ce n'est pas simple de découvrir que “l'autre” que l'on casifiait jusqu'alors de sous-merde se révèle d'une compétence et d'une ouverture himalayenne.

Ça pique les yeux non ?


Tout un pan cérébral jusqu'alors non irrigué se retrouve sous les flots d'un souffle nouveau.
.Des fourmis entre les oreilles.....
C'est normal, Madame, les effets s'estompent avec le temps de façon proportionnelle au casifiage systématique et organisé dont vous faisiez preuve jusqu'à présent.

Et sinon ? 

Quelques étroits radicaux ont essayé de mettre Paris dans une case, mais Paris est une fête !
N'en déplaise au déferlement de vomissures épandus sur les rézosocios, avec, heureusement bien que largement minoritaire, quelques éclairs lumineux plus que bienvenus.
 
Une bougie dans les ténèbres, rien n'est perdu. 






vendredi 6 novembre 2015

En novembre rentre le ventre

L'Ogooué devant l'hopital Schweitzer.



Quelques jours loin de la gluante capitale.
Parti dans les grands lacs, qui nourrissent l'Ogooué.
Quelques heures de pirogue au départ de Lambaréné, baigner dans le vert, entre le ciel et l'eau.
Des villages perdus et des gens au sourire vrai,
Seuls, 
les bruits du lac et plus de la forêt,
rythment ici le temps qui en devient onctueux.


Tsam-Tsam sur le lac Oguémoué



Comprendre un peu le lieux, loin du bling bling insignifiant, comme un archipel sur l'océan.
Ici l'eau est verte et tout autant hostile, vient peser sur nous des arbres gigantesques pour certains millénaires et nous rendent à notre place.



La cuisine du village






Surtout, ne pas oublier, des livres, des couleurs, du papier, de quoi laisser des traces et autres occupation énergétiquement autonomes.

Des yeux, des oreilles et si possible quelque chose entre les deux.


Rien n'est simple....

              .....et c'est là tout le charme !



Quelque-part sur le lac




Quelque part sur l'Ogooué