Février 2016, encore en direct de l'ailleurs, qui, il faut bien l'avouer, a perdu de sa splenveur exotique.
[splenveur : n.f. contraction aussi évidente que pratique de splendeur et de saveur. Pas encore d'actualité pour la raiphorme de l'orthographe mais programmée pour la rentée scolaire 2047]
L'ailleurs est devenue ici.
La frontière est mince entre les deux et s'affine inexorablement avec le temps jusqu’à disparaitre, toujours au profit de l'ici.
L'ici ne serait donc qu'un ailleurs apprivoisé ?
L'ici serait donc plus fort que l'ailleurs ?
"Ici c'est chez nous, va voir ailleurs" dit souvent Kyllian (Jean-Jacques selon son acte de naissance), skinhead au PSG de son état, au supporter de l'équipe en visite.
Les bases de l'hospitalité amicale pour un jeu de ballon (rond)...
Mais pas à Zlatan, non, lui c'est pas pareil.
L'ici peut donc aussi avoir quelques nauséabonds relents alors que l'ailleurs est volatile, fragile, subtil(e), (...) fossile.
Le concept n'est surement pas compatible avec une sédentarité, même avec une sédentarité nomade, un nomadisme sédentaire, un nomantaire en résumé.
Et alors ?
Le quotidien étale son voile et éteins les regards,
masque les étincelles....
....de ch'val....
....de course....
Le système est heureusement réversible, je reste optimiste (à en étonner certain(e)s), il existe des anciens ici redevenus ailleurs, et des futurs ailleurs, ici rendus à l'état sauvage, une question de temps ....
Mais l'ailleurs est grand et il en reste plein partout à découvrir, autour d'ici, ou plus loin....
...plutôt plus loin, restons de mauvaise fois !
Affaire à suivre.