Le calendrier Sénégalais nous prévoyait un surprenant et bienvenu week-end de trois jours en raison d'un jour férié initialement prévu le vendredi 21/09.
Sénégal, champion du monde du jour férié, honore encore une fois son statut avec la fête religieuse de la Tamkharit dont la date dépend de la possibilité d'apercevoir notre satellite naturel et peut varier de quelques jours. Le Sénégal est aussi le seul pays à ne pouvoir connaitre l'état de la lune à un mois, et ce, malgré la commission nationale de concertation sur le croissant lunaire .....
.... si si, ça existe vraiment.
Alors que la plupart des pays arrive à prévoir le passage de l'astéroïde TV 135 à proximité de notre terre en 2032 au centimètre près, la position de Neptune ou de quelconque autre planète des décennies ou des siècles précédents l'évènement, ou simplement une éclipse solaire au prochain millénaire, ici non.
Les sombres méandres d'une logique religieuse échappent complètement à mon modeste esprit visiblement aussi limité que la confiance en nos politiques occidentales (ou même d'ailleurs !).
Bref !
Finalement, le dit vendredi tombera, le jeudi.
Ballot que nous sommes, nous avions réservé sur la petite côte un intense trois-jours-à-rien-glander entre resto, piscine et plage pour se remettre de l'émotion du retour.
Du coup, au lieu d'un départ le vendredi matin par le bus de 8h00, nous voila contraint, par la fameuse commission nationale, de décaler dans l'après midi et donc de prendre un taxi, puisque le bus partait le matin.....
Vous suivez toujours ?
Il faut savoir que nous n'avons pas ici de véhicule, notre impact carbone étant trumpien durant l'été, nous essayons d'équilibrer un peu le reste de l'année avec des transports collectifs, en évitant du plus que nous pouvons, les fameux taxis.
En outre, ma capacité cardiaque étant aussi importante que les sourires de Vladimir lors d'une convocation par Kim Jong pour justifier sa politique sur les droits de l'homme, je tente de préserver ce qui me reste d'humanité, d'intelligence et de santé mentale devant cette négation de toute logique civique qu'est la conduite sous ces contrées inter-tropicales.
Bref, en pleine connaissance des risques, comparables à ceux de la roulette Russe (encore eux !) et forcés par le destin nous embarquons dans l'appareil roulant aux couleurs jaune et noir des taxis de la ville.
Je passe les détails sur les négociations tarifaires auxquelles je ne participe pas, préservation de l'espèce, sur la trentaine de minutes de retard, auquel je participe malgré moi et la conduite qui est plus proche du "jemedéplacemotoriséenévitantlesautres" que d'un Henri Pescarolo en 4L qui vadrouille sur le causse Mejean à la recherche de Cardabelles, le sourire en plus !
Nous partons finalement, en se disant que de toutes façons il faut bien partir un jour, .... , optimistes que nous sommes.
Après quelques erreurs de direction, alors qu'il n'y a qu'une route, notre pilote, appelons le ainsi, nous dépose en retard mais entiers à notre destination finale. Enfin, de la finalité du week end, bien que la finalité ne passe jamais bien loin ici dès que l'on se transforme en usager de la route.
Le miracle n'est pas loin et peut être que, la sus-citée et non rancunière commission nationale n'y est pas étrangère....selon certains !
Bref, en pleine connaissance des risques, comparables à ceux de la roulette Russe (encore eux !) et forcés par le destin nous embarquons dans l'appareil roulant aux couleurs jaune et noir des taxis de la ville.
Je passe les détails sur les négociations tarifaires auxquelles je ne participe pas, préservation de l'espèce, sur la trentaine de minutes de retard, auquel je participe malgré moi et la conduite qui est plus proche du "jemedéplacemotoriséenévitantlesautres" que d'un Henri Pescarolo en 4L qui vadrouille sur le causse Mejean à la recherche de Cardabelles, le sourire en plus !
Nous partons finalement, en se disant que de toutes façons il faut bien partir un jour, .... , optimistes que nous sommes.
Après quelques erreurs de direction, alors qu'il n'y a qu'une route, notre pilote, appelons le ainsi, nous dépose en retard mais entiers à notre destination finale. Enfin, de la finalité du week end, bien que la finalité ne passe jamais bien loin ici dès que l'on se transforme en usager de la route.
Le miracle n'est pas loin et peut être que, la sus-citée et non rancunière commission nationale n'y est pas étrangère....selon certains !