Véhicule chargé, révisé, lavé, bichonné, prêt pour couvrir les 2700 kilomètres qui doivent nous conduire en région Occitanie et alentours pour notre périple occidentival 2020.
[Occidentival : adj, contraction d'occidental et d'estival, se dit surtout d'un périple se déroulant simultanément en été et en occident.]
Première étape à la frontière germano-polonaise, en bordure d'autoroute (faut pas perdre de temps). Le charme discret d'un hôtel de passe pour routiers de l'ouest venant gouter les douceurs peu onéreuses des filles de l'est. Enseigne au néon clignotant, dorures en plastique, marbre en carrelage... le temple du kitch... jusqu'à la patronne, thon sur ton, maquillé comme un camion volé....
Bref, le lendemain le jour se lève aussi et le soleil toujours à l'est !
Traversé de l'Allemagne non stop, hormis une poignée de douaniers teutons curieux de notre carrosse encore immatriculé de l'amère patrie, circulant dans cette direction. On dira formalité administrative !
Deuxième halte Besançon, rien de notable, centre commercial de banlieue.... Le charme d'une urbanisation commencé il y a un demi siècle, un peu à bout de souffle. Version optimiste et politiquement correcte.
S'ensuit des autoroutes payantes, des aires toutes identiques et des stops plus ou moins heureux.
Deux semaines hexagonales, assez pour ne plus avoir envie d'y revenir. La métamorphose m'éloignant de ce pays aux lumières éteintes s'accélère .
Re-bref, plus vieux d'un demi-mois, nous revoilà dans la charrette, chargé, lavé bichonné, cap au nord est.
Retour Vilnius.
Encore sous le charme de la ville, de ses forets, de ses lacs, de la mer Baltique et du vent du nord.
Hummmmm !