Je lâche mon appart mon boulot…
Le
premier pour me rapprocher de la vieille ville et le deuxième n’ayant pas mesuré l’énorme bénéfice de mon modeste rayonnement ne méritait
pas que je m’y attarde davantage d’autant que nous avions des valeurs
humaines extrêmement divergentes. On pourrait dire que j’ai quelques
valeurs…
J’irai donc éclairer le monde ailleurs !
Quelques
cartons plus tard direction la deuxième ville de Lituanie (Kaunas) qui ne manque
pas de charme avec au moins celui de ne plus en être la capitale mais
celle européenne de la culture 2022, rien que ça.
Quelques jours d’errances artistique diverses et heureuse puis direction plein ouest Venté
dans le delta du Niémen ou la proximité de l’enclave russe de
Kaliningrad a refroidi bien des touristes. Habituellement envahi
(pacifiquement ces dernières années) par des hordes teutonnes, qui retrouvent un
peu les grandeur de l’empire, nous sommes actuellement quasi les seuls
étrangers face a l’isthme de Courlande. Sans regret pour nous mais
sûrement pas pour les peuplades autochtones premières victimes de cette
guerre froide 2.0, en espérant qu’elle s'en tienne là. Rien
n’est moins sur et le pessimisme résigné des Lituaniens n’inspire pas
la confiance.
Enfin retour vers la troisième capitale lituanienne, Trakai, dans son écrin de catalogue pour touristes romantique en lune
de miel pour une dernière nuit balte de ce début d’été, du moins
j’espère.
Samedi 17 juillet
Derniers préparatifs et
nous quittons notre pays hôte pour sept heures de route, se poser une
nuit en Pologne, quelque part entre Varsovie et Cracovie. Haltes polonaise
toujours sympathique, l’accueil les gens.
Dimanche 18 juillet
1007
km plus loin après avoir transpercé l'Est de la Tchéquie, deuxième
arrêt entre Salzbourg et Innsbruck au coeur les Alpes autrichiennes dans un
site typiquement autrichien.
Le lieu, Le gîte, le couvert, les gens.
Lundi 19 juillet
La
route de montagne, le Tyrol d’abord puis la Suisse et la France enfin.
Descente vers la vallée du Rhône pour ensuite remonter en Haute-Loire
dans le Massif Central pour une troisième étape dans la capitale de la
lentille et de la dentelle et inversement.
Mardi 20 juillet
Après
une escale attendue et ardemment souhaitée sur le plateau de l’Aubrac
pour un incontournable triptyque estival Aligot-saucisse-Marcillac, puis une toute aussi incontournable sieste la tête dans les
gentianes le cul sur une bouse, terminus dans la capitale aveyronnaise.
Un des avantages ici c’est que tu pars deux semaines trois mois ou deux
ans rien ne bouge tu t’assois prendre une bière dans le repère d’Antonin
Artaud et te revoilà dans le moov Ruthénois instantanément.
Les vacances commencent.