Arrivé à Libreville le 27 aout à 16h27, après 7h00 de vol depuis Franckfort, nous sommes placés aux quatre coins de l'appareil, Claire va négocier et on se retrouve tous les quatre occupants une rangée de la business-class, 7h00 aux petits soins, dans un incroyable fauteuil de dentiste cinq étoiles !
Descente sur le Tarmac, 85% d'humidité et une température proche des 30°, bienvenue dans la vraie vie, on commençait à s'habituer un peu au monde des élites...
Ce n'est pas non plus une limousine aux vitres fumées qui nous conduit à l’hôtel mais un bon vieux pick-up Toyota (qui ont l'air de posséder 80% du marché automobile et pratiquement 100% des taxis) qui nous transporte le long du bord de mer jusqu'à notre résidence provisoire, conduite chaloupé, au klaxon pacifique mais quasi-continuel, puis quelques dizaines d'accidents évités plus tard nous voila arrivés, entiers.
Le début de semaine, nous donne une première impression de la ville, ou les distances ne semble pas les mêmes qu'ailleurs, très étalés et inégalement repartis entre les palais bétonnés des administrations et les modestes logements du peuple, entre les avenues saturés et les pistes défoncés qui pénètrent au cœur des quartiers, entre les 4x4 monstrueux aux vitres teintés et les objets roulants n'ayant jamais vu un contrôle technique.
On observe tout autant que nous sommes observés, on apprends les codes, leurs codes, qui sont plus ou moins complexes et qui vont des démarches administratives au simple appel d'un taxi.....
Je parle, je parle, j'en oublierais presque de dessiner !
Un petit de l’hôtel....pour la route
Hôtel Akewa, batterie IV, Libreville, Gabon |