Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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lundi 21 avril 2014

Les dimanches à la con

....Je suis né en 1968, un autre siècle, d'une ancienne citée minière et sidérurgique fondée par un Duc qui n'a même jamais daigné venir y salir ses précieux souliers. Essentiellement peuplé d'ouvriers et d'immigrés, en voila encore une idée qu'elle est drôle, elle n'a d’ailleurs pas su résister et essaye maintenant difficilement de survivre.

J'aime les voyages depuis toujours, peut être en rapport avec la sus cité citée, mais c'est surtout la seule chose qui me remplisse vraiment, durablement. De l'idée même au retour, d'un de trois jours au bon gros trip de plusieurs mois, une dose d'adrénaline diffuse lentement, subtilement, en moi et euphorise mes neurones habituellement sclérosée par d'urticantes quotidiennetés. 

Le temps s'accélère, la vie s'accélère, les paysages, les rencontres, les cultures, la découverte.

Une drogue dure !

Dépendant aux voyages !

Pas facile à accorder avec les modèles de vie à l'occidentale, à la recherche d'un nomadisme à peu près compatible avec le XXI° siècle plutôt que du classique et formateur "crédit-boulot-maison-marmots-bagnole".
Le soucis est dans l'incapacité chronique à s'adapter au siècle.....ou le siècle à moi.....soyons réalistes (demandons l'impossible) !

Curieusement, ici comme ailleurs, les mêmes dimanches merdiques, à cheval entre la semaine ou il est de bon ton de participer à l'alimentation de la chaudière et un week-end, ersatz de vacances, trop court pour envisager un échappatoire, à peine le temps d'un bol d'oxygène. 
Oxygène qui selon ses pratiques trouve sa source dans une église (temple, mosquée....) dans un repas de famille, en discothèque, un terrain de sport, une boite à partouze, un musée ou une exposition selon l'étage à laquelle est situé sa sensibilité.

Marqué par plus de quatre décennies à subir ces dits dimanches, que même en vayanges...

[vayange : nm. contraction, assez pratique, il faut le signaler, de voyage et vacance. S'emploie uniquement lorsque l'on veut désigner les deux et qu'un gros coup de flemme, ou un bon fourchage de langue, nous décourage de les citer.
exple : Nicolas ? Crois-tu que Vincent nous prêtera son yacht pour notre prochain vayange ? ]

...lorsque malencontreusement, un malheureux quidam prononce ou même évoque ce jour maudit et nous voila envahis , submergé, tsunamisé d'une acre mélodie :

"As tu terminé tes devoirs ?"

"Allez, au lit, demain il y a école !"

"As tu rangé ta chambre ?"

Et ici aussi, cerise sur le gâteau, bleuet sur pancake ou ananas sur flan à la mangue, comme dans beaucoup d'ailleurs, il pleut le dimanche !

Merde !




Séance images lors des répétitions de l'atelier du danseur chorégraphe Seydou Boro à l'institut français, passionnant !
Les stagiaires observent


l'oeil de Seydou Boro






















samedi 12 avril 2014

Chronique saisonnière

Avril 2014, 

La saison des pluies arrive ici à son terme entrainant avec elle la baisse sensible des températures, mais malheureusement elle n'influe en rien sur les perpétuelles coupures d'eau et d'électricité.....

Fatalité africaine ? 

Les pluies surement !

Pour le reste cela ce situe plutôt au niveau de l’incompétence !

De violents orages ponctuent encore hebdomadairement le quotidien, lessivant, déplaçant par torrents les amas de détritus et font passer la périllosité automobile un cran au dessus.

Quartier Glass
Quelques compressions sur la voie rapide, d'une surprenante violence et étonnamment assez peu dissuasives au vu de l’excessive vitesse à laquelle lancent leur bolides les Starsky locaux, décorent les lampadaires, les talus, terre pleins, bas cotés et inversement !

D'ici quelques semaines le plafond va se grisailler, progressivement, diffusant plus opaquement la lumière céleste, uniformisant par la même occasion les valeurs et le relief, sale temps pour les photographes. 

La peinture par contre, à condition de s'accorder quelques latitudes avec le motif, mais il n'existe aucune raison valables qui pourrait occasionner une telle privation de liberté, est lumineusement parlant autonome et permet d'obtenir des images identiques d'une saison à l'autre  et vice et versa !

Cap Estérias

 Fin de ma première expo à Libreville, aujourd'hui, le 12 avril, dévernissage. 

Merci aux personnes qui sont venus, merci aux commerces de m'avoir accueillis, merci à tous vos encourageants commentaires et aux articles divers et variés en particulier ceux de Georges Bonnard que l'on trouve ici et celui de Joël Born que l'on trouvera dans le journal Centre Presse du 13 mars....pas facile à dénicher....mais l'on a que ce qu'on mérite !

....A moins que ce ne soit le contraire.....



Séance portrait à Kamba & Picasso