Cap Estérias |
La
route nationale n° 1, la seule qui quitte Libreville est nommé
ainsi pour la différencier des 5 autres qui elles, sont les mêmes
mais ailleurs !
Notons
aussi que le mot route n'a que très peu de points communs avec celui
usité sous nos sombres contrées colonialis.. occidentales. Mis à
part certains tronçons de Normandie en juin 44 ou quelques
rues de Donetsk pour rester dans la contemporanité.
Mais
revenons au pk 12, le trajet tout d'abord, pour rallier la citée
capitale intra muros (mouarf!) au fameux pk marquant la fin de
l’agglomération et le début des villages (terme ultra péjoratif
par ici). Le trajet disais-je, à jalouser un amoureux des rallyes
raids et à pousser au suicide le plus civilisé des sujets de la
bonne vieille Élisabeth tant la circulation se fait sous le haut
patronage du grand chakunpoursoi, est déjà en soit le but
d'une soirée.
[Chérie ?
Va donc passer tes nerf sur la route des pk ! ]
Mais
point s'en faut.
Etant ignorants sur la dite dizaine de kilomètres nous séparant du désormais célèbre pk et ayant, on ne sait encore par quel miracle, pu s'en sortir indemne, oui, oui, même le carrosse, nous voilà arrivés,
.....intacts
.....et remontés comme des horloges peu avant la soirée de noël.
Etant ignorants sur la dite dizaine de kilomètres nous séparant du désormais célèbre pk et ayant, on ne sait encore par quel miracle, pu s'en sortir indemne, oui, oui, même le carrosse, nous voilà arrivés,
.....intacts
.....et remontés comme des horloges peu avant la soirée de noël.
Tendus
comme un string sur la venus d'Hottentote !
Une fois sur site.......
comment dire.....
par où commencer......
comment dire.....
par où commencer......
Bon,
alors, il s'agit d'un truc pour les blancs, comprendre pour touristes
voulant faire des photos sur lesquelles ils pourront dire : « j'ai
fait l'Afrique », eux aussi !
C'est
d'ailleurs géré par un blanc, signe de qualité (:-)).
Blanc, qui lui, a bien compris comment se faire du blé avec les suscités à la fadasse pigmentation.
Blanc, qui lui, a bien compris comment se faire du blé avec les suscités à la fadasse pigmentation.
Par
contre dans le spectacle, parce que oui, il s'agit d'un spectacle,
que des blacks !
que des blacks !
Il faut bien qu'amendonné ça sonne l'authentique !
Officiellement
il s'agit d'une soirée Bwiti ou d'une plutôt d'une reconstitution de …..
Le
Bwiti est une religion endémique (Gabon, sud Cameroun et nord Congo) assez personnalisable permettant de
communier avec l'au delà, soi même ou l'oncle Alfred, le plus souvent
effectué sous l'emprise d'Iboga, une défonce elle aussi locale, et le tout matérialisé
par des danses plus ou moins en transe.
[Pour
plus de renseignements voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bwiti ]
La statue de la liberté...sauce locale. |
Mais si on déplace le contexte, cela pourrait donner :
Une
vingtaine de kilomètres (parce que oui, on s'est en plus trompé de
route !) sur un chemin de terre peu entretenue du nord Aveyron en une belle soirée humide de novembre.....
C'est déjà éprouvant....
On rajoute tout un tas de jeunes (et moins jeunes) en 205 GTI, 104 type Z ou
autres Renault Fuego (pour les connaisseurs) se rendant (et revenant) tous du macumba night en
nombre et allure assez impressionnant et sur trois ou quatre files.
Tout
ça pour se rendre à la salle des fêtes de Mur de Barrez observer la
compagnie folklorique du haut Rouergue reprenant les plus grands
succès de la bourrée auvergnate de 1922 à nos jours !
Rapidement, ça fait moins rêver....même en photos !
…. Même
si après on peut dire j'ai fait le Rouergue !