Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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samedi 3 janvier 2015

Into the wild : Rail trip end of the year


25 décembre 15h00 


 
 
Le train démarre simultanément de la gare d'Owendo et avec 45 minutes de retard de la commune voisine à la capitale, elle aussi sur l'estuaire du Komo à proximité du port minéralier.



Confortablement installés que nous sommes à bord de l'Express Trans-Ogooué, qui n'a vraiment d'express que son appellation au vu du nombre d’arrêts et de la vitesse de croisière nous laissant le loisir de pouvoir apprécier les paysages, difficilement entre aperçus au travers de ce qui s'est éventuellement nommé un jour, vitre.

Dommage.

 
 
La SETRAG (Société d'Exploitation du TRAns-Gabonais) partage l'unique voie avec la COMILOG (COmpagnie MInière de l'OGooué, qui extrait le manganèse tout au bout de la ligne, PK 661) laquelle relie (aussi) Libreville à Franceville, à moins que ce ne soit l'inverse, à travers tout le Gabon depuis 1986.

 

Neuf heures de voyage au programme, en salon VIP, non par excès de snobisme, juste une accumulation d’omissions parfaitement (il me semble) maîtrisés des contrôleurs et autres agents qui nous ont permis une courte mais fulgurante ascension sociale et simultanément la perte de quelques milliers de CFA.




18h15 
 

Premier arrêt PK 85, gare de M'Bel.

-Rien -

11h55

Arrêt, 5 minutes, destination atteinte.
La machine nous dépose à mi-parcours, sur les berges du fleuve, à La Lopé, au cœur de l'Ogooué-Ivindo (la sixième des neufs provinces du Gabon), PK 290, patrimoine mondial de l'humanité.


- Motel - 

- Miettes de nuit -

. réveil sur sa faim...



La Lopé, en premier lieu, le nom de la rivière, affluent de l'Ogooué, mais aussi un village en bordure d'une immense savane encirquée de douces montagnes et baignée par le fleuve. Raccordé au monde par le Trans-Gabonais et la route nationale n°1. 

 

- Un petit air de farwest -


Un grand complexe hôtelier, LE parc, la gare et la route, des trains, des camions et quelques gens qui gèrent plus ou moins bien l'ensemble.


- Vraiment des airs du grand ouest -

 


Nous sommes ici essentiellement pour le parc, et ne sommes pas déçus.
Le mont Brazza, qui tire son nom depuis 1874 de Pierre Savorgnan de Brazzà, un explorateur Français, qui donnera aussi son nom à la capitale du Congo, le petit comme on dit par ici, pas le grand, pas l'ex Zaïre. 




 
[ Ah bon ? Il y a deux Congos alors ? ]






Le mont Brazza disais je, qui domine l'ensemble et nous nargue depuis notre arrivée, des éléphants, des buffles, des singes …. entre autres, plus toute la flore innommable car innombrable.


Chaque matin nous découvrons l'intense activité nocturne du site, un peu comme la montée Louis de la capitale, mais dans un domaine moins plus romantique. Des empreintes déposées par la faune un peu partout dans le village, les buffles dans les champs, les éléphants sous les manguiers, les antilopes dans les jardins et la panthère qui suit ces dernières aux pieds agiles et qui de temps à autre s'offre un chien errant.

- L'ouest … sauvage -

Ascension du mont Brazza, veilleur de l'Ogooué, qui ici, endosse, en plus de premier fleuve du Gabon, bien que prenant sa source quelque mille km en amont, au Congo (encore le petit), le rôle de frontière naturelle du parc.

Des gravures rupestres sur les berges du fleuve apportant la preuve d'occupation du lieu par l'homme depuis quelques millénaires.

Des marches en forêt et autres safaris au programme....

….de ce riche séjour et vice et versa !



Une jolie rencontre avec Ghislain, le guide pour la plupart de nos sorties dans le parc, et sa compagne, Kim, qui l'accompagne souvent sur le terrain. Sympas, serviables, souriants et surtout compétant, notable car loin d'être systématique.

Retour au quotidien, encore en train, encore l'express et encore 290 km en 10 heures.....

Bonne année Oh !


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