Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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samedi 26 septembre 2015

Le quartier et les prouts-pouëts

Pas très loin de là  le quartier d'Alibendeng.
Un bras de mer, contournant la capitale, vient s'égarer dans de mangroviens méandres jusqu'aux portes nord de la citée. Il finira par s'échouer doucement au "débarcadère", le terminus du quartier d'Ambowé.



Nombreuses pirogues viennent y écouler leur stock, au gré des marées, en provenance des eaux poissonneuses du large de la Guinée (Equato) et alimentent moultes vendeuses, écailleuses, livreuses et grilleurs, du quartier et bien plus encore.



Une rue d'Ambowé, la mienne.

 
Situé dans une impasse, puisque s'achevant dans les palétuviers, faudrait voir à suivre un peu, il reste extrêmement animé et populaire. 
Du vendredi dix huit heures (à la tombée de la nuit) où commencent les festivités, les bars, maquis et autres estancots en tous genres ne désemplissent pas et distillent leurs sons sur-saturés dans de mauvais amplis sous-dimensionnés, maintenant une densité auditive intensément brouhahiène dans toute la deuxième partie de son artère principale. 
La scène est agrémenté et délicatement assaisonné d'une sorte d'espèce d'accumulation automobile, sonore et bariolé , en nombre surréaliste aux vues des apparentes capacités du quartier.
 


La vie. 

Comme dans beaucoup d'autres endroits en Afrique et ailleurs, assez éloignée des américasseptisées, lieux de résidences de nos (leurs) précieux grands hommes mais pas que, on connait tous des prout-prout-pouët-pouët qui se prennent pour. 

Peut être parmi les pires représentation de l'espèce humaine, mais que l'on ne croisera pas trop dans ces quartiers et c'est tant mieux ....
Je sais trop de quoi je parle car j'ai le privilège de côtoyer un exceptionnel exemplaire,  harceleur qui plus est, d'assez près et c'est tant pis....

Une créature hautaine et haineuse, qui ne mérite surement pas ces quelques lignes dans ces si prestigieuses pages, mais que l'on souhaiterais rapidement en voie d'extinction et qui,  malheureusement, (sé)vis encore par son nauséabond halo. 

Peut être faudrait il que je me sacrifie..... au nom de l'évolution..... donner un coup de pouce  à l'humanité ....

Des restes de cet été : le village d'Aubrac

1 commentaire:

Fab a dit…

Salut l'artiste! Heureusement ce magnifique blog témoigne encore de ton être... Et me rassure... Tout va bien. Au plaisir de vous lire plus personnellement. La bise à toute la tribu.
Fab