31
mars – 6h00, Le réveil nous extirpe du lit encore une fois et
comme tous les autres jours de la semaine, sauf que aujourd'hui, nous
sommes samedi ! Merde !
Mais
premier jour d'un week-end viaduqueste puisque combiné avec
le lundi des œufs, des cloches et des lapins et le mercredi de la
fête nationale qui étonnamment ne tombe pas ici un 14 juillet mais un
quatre avril ….. quelle drôle d'idée !
Qui plus est jour d'anniversaire de mon grand de 17 ans,...
Qui plus est jour d'anniversaire de mon grand de 17 ans,...
Bref,
nous profitons de cette occasion pour partir à l'aventure, à l’extrême est du pays, à la frontière Guinéenne, en pays Bassari.
7h00
Dakar, il fait encore frais, départ pour 10h00 de route....
On
embarque sacs, eau, quelques courses et quelques enfants à bord d'un
rutilant carrosse battant pavillon britannique (grande et petite). La
route est belle et seul des convois de camions Maliens chargée
comme des équipiers de Lance Amstrong et quelques barrages de police
nous ralentissent.
Mbou,
Fatick, Kaolack, Kaffrine, Koumpentoum, Tambacound et enfin Wassadou.
Au fur et à mesure de notre progression, les villages délaissent le béton et la tôle pour la terre et la paille, plus traditionnels et partout des sacs plastiques à perte de vue aux entrées et sorties desdits villages, plus navrant.
Au fur et à mesure de notre progression, les villages délaissent le béton et la tôle pour la terre et la paille, plus traditionnels et partout des sacs plastiques à perte de vue aux entrées et sorties desdits villages, plus navrant.
Notre
véhicule est sûr, confortable et climatisé, heureusement, car après
quelques 6 heures de voyage, nos estomacs et nos vessies n'y tenant
plus, nous avons du agir pour subvenir à de basiques besoins
primitifs et donc nous arrêter quelque part vers Koungheul. Surprise
en ouvrant les portes de notre vaisseau, la température a augmenté
d'une bonne vingtaine de degrés et l'humidité quasi disparue en
deux dixièmes de secondes. Une brise ardente à assécher le gosier
d'un breton nous cueille et nous cloue sur place.
Vite
de l'eau, vite..., vite.... On repart !
Et quelques quatre confortables heures plus tard, quoique accompagnés de musiques parfois douteuses (;-) Paul), nous voila à notre première halte sur les rives du fleuve Gambie à Wassadou.
Un campement verdoyant en bordure du fleuve Gambie, repère de l'hypo, c'est dire la pépousité du site.
Un peu roots, un peu romantique, un peu authentique ...ou l'inverse !
J' omets volontairement de citer le groupe villageofolklorique venu exceptionnellement à 20h30 nous offrir un spectacle inoubliable.
20h35 je suis dans mon lit avec l'excellent roman de Lilian Bathelot que je ne quitte plus depuis une semaine...NON, je ne lis pas lentement ! Je m'applique ! Et accessoirement m'occupe en journée !
Situé juste au sud du parc du Niokolo Koba (pour les initiés c'est aussi un titre des aventures de Spirou et Fantasio : “Le grigri du Niokolo Koba” un des albums de la période Fournier) et à quelques encablures au nord de Youkunkun, dont il n'est pas nécessaire de préciser ici de quoi il s'agit, j'espère.
Et puis ?
Quelques kilomètres de piste en latérite plus loin et nous sommes à Ethiolo, en pays Bassari le temps de partager un tiéboudienne et de se laisser conter quelques bribes de leur histoire.
Même pas gâchés par un guignol se prenant pour un autre.
Presque un peu déçu par tant de sincérité....
Et quelques quatre confortables heures plus tard, quoique accompagnés de musiques parfois douteuses (;-) Paul), nous voila à notre première halte sur les rives du fleuve Gambie à Wassadou.
Un campement verdoyant en bordure du fleuve Gambie, repère de l'hypo, c'est dire la pépousité du site.
Un peu roots, un peu romantique, un peu authentique ...ou l'inverse !
J' omets volontairement de citer le groupe villageofolklorique venu exceptionnellement à 20h30 nous offrir un spectacle inoubliable.
20h35 je suis dans mon lit avec l'excellent roman de Lilian Bathelot que je ne quitte plus depuis une semaine...NON, je ne lis pas lentement ! Je m'applique ! Et accessoirement m'occupe en journée !
Dimanche
premier avril 7h30, bing, et voilà que ça repart pour encore 3h00 et
des baguettes de route. Mais (en Afrique il y a toujours un Mais quelque part....)
voilà qu'au bout de trente minutes, le délicieux ruban bitumeux se
transforme en piste Syriano-Gabono-Tchetchène nous autorisant
généreusement une progression à près de douze kilomètres par
heure durant …....une éternité !
Faisant
du même coup baisser notre moyenne et notre admiration envers la
politique de désenclavement de ce putain de trou du cul du monde
de merde.....pardon, je m'égare....
Enfin,
une éternité plus tard, Kédougou, notre point de chute au Sénégal
oriental, aux portes des pays Bédik et Bassari, classés en 2012
patrimoine mondial de l'humanité...s'il vous plait !
J'ai
déjà rencontré des trous du cul bien moins titrés, ou dont la
noblesse n'était que paperasserie administrative, ici, elle semble
largement justifiée.
Situé juste au sud du parc du Niokolo Koba (pour les initiés c'est aussi un titre des aventures de Spirou et Fantasio : “Le grigri du Niokolo Koba” un des albums de la période Fournier) et à quelques encablures au nord de Youkunkun, dont il n'est pas nécessaire de préciser ici de quoi il s'agit, j'espère.
Très
proche de la frontière Guinéenne, pas la Bissau, pas la de l'équato
ni la nouvelle, le pays est vert et très vallonnée. Il laisse
encore des possibilités de terre d'aventures....sportives, humaines,
culturelles....
Lundi
02/04
Une
heure de 4x4 plus tard que 8h00, nous garons notre britannique frégate à l'ombre d'un magnifique baobab à proximité du village
Peul d'Ibel. S'ensuit une heure de marche pour gravir les quelques
300m de dénivelés qui nous déposent à Iwo, capitale du pays
Bedik. Une petite ethnie qui se partage quelques villages, tous
perchés et pleins de charmes. Jean Baptiste, le chef, nous délivre
l'histoire de sa tribu dans un dialogue instructif, efficace et bien
rodé.
Un
joli moment dans le village plein d'humanité, Mais (je vous l'avais
bien dit.....) quelque peu gâché par un guide auto-imposé, aussi
gourmand qu’incompétent. La diplomatie ayant ses limites, je me
débrouille pour faire comprendre mon mécontentement (j'avoue avoir
quelques dons en la matière) que le “responsable” semble
comprendre, tant mieux pour les suivants qui n'auront pas à subir une présence encombrante et inutile ne voyant en chaque touriste qu'un porte monnaie sur pattes, dénué de toute humanité !
Et puis ?
Quelques kilomètres de piste en latérite plus loin et nous sommes à Ethiolo, en pays Bassari le temps de partager un tiéboudienne et de se laisser conter quelques bribes de leur histoire.
Même pas gâchés par un guignol se prenant pour un autre.
Presque un peu déçu par tant de sincérité....
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