Après quelque chose comme huit mois sans l'ombre d'une goutte d'eau, voila la saison de l'hivernage qui pointe le bout de son nez.
Et quel nez !
Un orage déboulant de l'intérieur des terres et poussé par un vent violent arrive sur la capitale précédé par un front de sable de plusieurs kilomètres.
Un petit air de fin du monde....sauce africaine !
Déjà qu'en temps normal, si tant est que quelque chose puisse l'être, la circulation est .... surprenante ! Un peu comme si les trois-cent-mille automobilistes présent sur les voies prenaient leur première leçon de conduite en même temps avec l'assurance et la flamboyance d'un Randy Mamola....
Effectivement surprenant non ?
Alors imaginez la même chose sous un orage avec la moitié des véhicules sans ...
les machins qui font de la lumière devant ....
les lanternes ?
non, les feux !
et sans .... les machins en plastique qui passent sur les vitres devant.....
Qui servent à rien pendant dix mois....
C'est de-suite beaucoup plus fun !
Pas le temps de s'ennuyer, ça ne s'arrête jamais.
Nous allons laisser le pays s'enfoncer doucement dans sa saison des pluies pour essayer l'hiver austral. Direction plein sud, le cap de bonne espérance, pour sept semaines durant lesquelles je m'auto-accorde le luxe d'une résidence d'artiste de près de vingt jours sur les plages de l'océan Indien.
Reste assez de temps pour vadrouiller sur les mille-six-cent kilomètres de côte entre les provinces du Cap-Occidental et du Kwala-Zulu-Natal en passant par le cap-Oriental et le Lesotho.
Affaire à suivre !
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