Tous les dessins, croquis et aquarelles figurant dans ces pages, sauf mention contraire, sont réalisés exclusivement sur le motif avec parfois, pour des raisons climatiques ou temporelles, des finitions en atelier.
La plupart sont sur carnet, quelques uns sur papier libre et dans les deux cas ils ne sont pas libres de droit, merci de me demander l'autorisation de reproduction.

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vendredi 21 septembre 2018

Dernière chronique Sud-Afriquaine

 


Nous quittons Claire , Georges et leurs enfants pour le nord et la montagne du Drakensberg, les distances sont étazuniènes et les routes sont bonnes. 






 

Un air d'Alpes Autrichiennes, bien que n'y ayant jamais mis les pieds, (les noms surement, Drakensberg, Underberg, Himmeville...) pour cette contrée reculée qui forme un rempart, littéralement, naturel avec le royaume du Lesotho. 
 


 





Enclavée dans l'Afrique du Sud, ce petit pays de haute altitude, en plus d’accueillir le plus haut pub d'Afrique à 2874 m (sous la neige lors de notre visite) possède les réserves d'eau du Gauteng, la région de Prétoria, Johannesbourg, ce qui en fait la principale ressource financière de cette micro monarchie.



 
Deux nuits plus tard, changement de décor, nous tirons plein Est puis Nord-Est pour le parc naturel de Hluhluwe. Nous traversons la région sucrière du KwaZulu-Natal, qui le long de sa façade océanique est quasiment monoculture. Paysages monotones, tracteurs sur les routes....on trace.
Une halte pour couper la route, soirée-nuit-ptitdèj à St Lucia, célèbre pour ses hippopotames en libertés ou nous avons observés …. des hippopotames ! C'est incroyable comme le monde est fait, on se croirait dans un parc d'attraction américain (gnac, gnac, gnac.....)

  
Le parc, enfin, verdoyant, vallonnée, sauvage, parfait ! D'une superficie de 900 km2 il regorge de rhinocéros, blanc et noirs et c'est aussi la plus ancienne réserve d'Afrique.
L'hébergement sous tente dont l’accès est uniquement protégé des éléphants et des girafes se trouve en plein bush et nous laisse en présence de bestioles plus ou moins sympathiques. 
 
 
Quelques consignes strictes de sécurités : “Pas de nourriture dans les tentes et ne sortir la nuit sous aucun prétexte..”
Les prédateurs étant actifs davantage après le coucher du soleil, il est recommandé de ne pas vouloir jouer le rôle de proie, souvent associé, par expérience, au perdant !
Parmi les plus redoutés lions, hyènes et buffles qui, eux, sans être prédateurs restent les plus dangereux pour l'homme.
Un safari pédestre, avec guide armé et balle engagée (!!!) nous a même permis d'observer à quelques dizaines de mètres une (des ?) lionne (s ?) chassant le (les ?) buffle (s ?).
Adrénaline garantie !

 

Retour ensuite à la civilisation, direction Durban, capitale du KwaZulu-Natal, du surf et pour les ovalistes terre des Natals Sharks et de la célèbre demi finale de 1995, qui est au rugby ce que Séville 1982 est au football ! 
  
Plus de trois millions d'habitants pour la métropole bâti à l'américaine, côte Ouest,  le long de l'océan. La ville ne fait pas exception dans le pays et souffre des problèmes sociaux et politiques liés à l’immigration. Surtout visible dans les town ships et au centre ville, la citée reste pleine de charmes et tranche avec la tout autant charmante mais très européenne Cape Town.


Une poignée de jours sur place puis c'est le départ pour Le Cap, dernière halte avant le retour à la réalité.




Dure réalité, mais après le luxe d'avoir passé sept semaines en terres australes, les batteries sont pleines.


Terranga nous voilà !

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