Toujours sous le charme encore trop méconnu de ce petit pays d'Europe centrale, après un tour complet de notre astre solaire nous n'avons toujours pas terminé celui de la Slovaquie.
Diantre ! Mais que font ils donc de leurs journées ?
Nous voilà donc courant après le temps en visite dans l'intérieur du dedans du pays, parti au loin, on délaisse la capitale pour le pays Liptov.
Direction Est, Nord-Est, vers les monts Tatras, à plus ou moins trois heures de route de notre chez nous.
Magnifique chaîne, partagée avec la Pologne, qui domine en altitude (2654 m.) et en esthétique le pays qui en compte pourtant quelques jolis exemplaires, les hautes et les basses Tatras, les petites et les grandes Fatras, les monts Métallifères ...
La suscitée chaîne ayant , outre son aspect touristique, un rôle majeur dans la ligne de partage des eaux entre la mer Baltique au nord (via la Pologne) et la mer Noire au Sud (via le Danube) pour la plus grande partie du pays.
Sans modifier votre époustouflant quotidien, vous aussi dormirez moins con ce soir !
Un lac de bonne taille parachève le paradisiaque tableau, assez grand pour qu'il soit nommé :
"Liptovska mara", la mer du pays Liptov.
C'est facile le Slovaque !
"hovorim trucho po Slovensky" ...
Quelques ours perturbent notre processus de colonisation et nous pointe la distance entre l'humanité et le monde "naturel" que nous nous obstinons à éloigner de notre médiocre quotidien, surement pour assurer notre incontestable domination.
Pour bien mettre une frontière entre les deux, on nous bombarde de "croissance", "d'inflation", "de CAC 40" et j'en passe, noyés sous des strates de statistiques et de tableaux Excel. Le bonheur par tube cathodique (ça sonne mieux qu'"à travers un smartphone", c'est moins contemporain mais c'est un tube !)
Sinon quoi !
La peste brune aux portes de l'Europe.
Notre élite bavarde, ivre de son génie, bien trop affairé à entretenir son socle pour s'abaisser au bien être des sans dents. Quarante ans qu'ils nous endorment de mesurettes, qu'ils nous imposent leur médiocrité.
je doute qu'il subsiste quelque énergumène capable d'agir plus loin que leur carrière.
Alors quoi ?
On s'étonne de notre démocratie malade et puis plus rien, on recommence.
Fatiguant....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire