Terrasse du Machinmachin , un hôtel, bar, restaurant sur plage.
Les enfants se baignent, je jette un œil inquiet de temps à autre absorbé que je suis par ma lecture et la douce mélodie, une fois n'est pas coutume, que distille les hauts parleurs derrière moi.
Les enfants se baignent, je jette un œil inquiet de temps à autre absorbé que je suis par ma lecture et la douce mélodie, une fois n'est pas coutume, que distille les hauts parleurs derrière moi.
Quelque clients, blancs pour la plupart, rentrent de promenade avec à leur bras de jeunes beautés noires, qui, évitant de croiser les regards, rejoignent leur chambre, surement tombés sous le charme de leur calvitie-bedonisante naissante, épidémie affectant un grand nombre de bipèdes autour de quarantaine.
La touche glauque de la carte postale.
Quelque chiens, peu belliqueux, la peau sur les os et bien velus (eux), se prélassent à l'ombre des cocotiers et s'intègrent parfaitement au décors plutôt paisible.
La touche nonchalante du tableau.
11h00, la chaleur commence à imposer son couvercle et les places à l'ombre n'en sont que plus prisés, les chiens ne ce sont pas trompés.
Survient alors un jeune couple affublé d'un nouveau né, l'air marin n'est alors plus suffisant pour rafraichir les places au soleil, et le couple, en toute logique, se déplace pour profiter de l'ombre offerte par les seuls arbres du site.
Le patron du lieu, voulant sans doute préserver la tranquillité de ses clients, pas les velus, les autres, les prie alors gentiment de déguerpir sous l’œil pacifique des chiens incrédules et peu habitués à ce genre de traitements.
Je n'irais plus jamais au Machinmachin.
(sauf si je me lève chien).
(sauf si je me lève chien).