Libreville, 19 heures, la nuit vient de tomber.
Dans les quartiers les échoppes s'installent, à même le sol, et les échoppiers haranguent le passant.
Les trottoirs sont envahis, les piétons rejetés sur la voie, avec les véhicules et Oh miracle, la cohabitation fonctionne (ou du moins à l'air de).
La règle : Le plus bruyant devant vendre davantage, je suppose au vu du capharnaüm qui monte crescendo, à demi couvert par les bruits des moteurs et des klaxons.
Ça grouille, il fait très chaud, on se bouscule, on se serre, on se frôle, peu de temps pour croiser un regard.
Des chaussures et des sacs "Vuitons" côtoient des mangues et des poissons, frais (ou fris), les mamans (terme désignant une dame plus qu'en age d'en être une) s'engueulent allègrement pour quelques centimètres de devanture qui empiète sur sa voisine.
Certains s'autorisent à héler le "white", forcément provoquant et pas toujours raciste, juste surpris d'en voir un sorti de son ghetto. C'est pas vraiment agréable quand même d'en être réduit à une histoire de pigmentation dont je n'en suis en rien responsable.
La nuit dans les quartiers populaires, une autre ville, une autre vie, un autre monde apparait.
Tout est sûrement beaucoup plus calme dans les quartiers des grands hommes.
La nuit dans les quartiers populaires, une autre ville, une autre vie, un autre monde apparait.
Tout est sûrement beaucoup plus calme dans les quartiers des grands hommes.
La ville à plusieurs facettes, les quartiers qui ne dorment jamais.
Marché de nuit dans un quartier populaire. |
Terrasse sur l'estuaire dans un quartier des grands hommes. |
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