Libreville mai 2013
Fin de la saison des pluies qui marque en même temps le début de la saison sèche,
forcément. Les températures deviennent plus clémentes, le % d'humidité
tombe sous la barre des 80, une légère brise souffle sur la côte,
relative impression de fraicheur.
La
ville croule plus que jamais sous des montagnes d'ordures ménagères,
une autre sorte d'art, surement de la famille du street art, une
provocation sanitaire, les prémices d'une épidémie, qui donne, la aussi,
une relative homogénéité à la ville, excluant, il va de soit, le
quartier des grands hommes.
Les
coupures d'eau alternent gaiement avec celles électriques et quand
l'alimentation en eau est faite à l'aide d'un surpresseur, lui même
électrique, c'est double peine !
Il
reste le dessin, ici un "madouaka" (bas quartier, bidonville) d'Akébé,
un projet commun d'une poignée de gens de l'art, qui regroupe dessins,
photos, textes et slam et devrait déboucher (je l'espère) sur une
publication, au moins une exposition.Chronique du quotidien sous l'équateur Africain, où la vie, n'est pas un long fleuve tranquille.
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