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Juillet 22h30, départ de l'aéroport international Léon M'ba de
Libreville au Gabon par la Lufthansa sous un temps lourd et encore
humide.
Mauvaise
nuit, un peu à l'étroit en classe économique, je veux dire
physiquement.
Arrivée
sept heures trente plus tard, le six juillet, à l'aéroport de
Francfort, Allemagne, seuls points communs, l'avion (qui est
étonnamment resté le même !) et la température extérieure,
pour tout le reste, un autre monde.
Nous
errons dix heures durant, dans l'attente de notre correspondance pour
Toulouse, refaisons connaissance avec l'occident, ses rites et sa
strictitude.
Quelques
micros sommeils entrecoupés de siestes et de collations aux accents
américain, le temps s'égraine doucement.
Dix
heures en zone internationale, de duty free en couloirs
(inter)minables, de chaleureux douaniers (ou PAF) souriants aux
immenses salles d'embarquement, passionnant programme, qui n'a pour
seul intérêt, celui de me laisser du temps pour quelques croquis.
Nous
tenons le choc et quelques 9h00 plus loin embarquons dans l'aéroplane
en direction de Blagnac qui nous ramène sur cette terre d’où l'on
peut apercevoir, peu avant de se poser, une mélancolique pincée de
tuiles.
Nous
y voilà enfin, les odeurs, les accents, le soleil, la lumière, on
se sent à la maison, tout redevient logique, marqués que nous
sommes par des décennies de propagande de « macarel » et
de cochonaille, de cabécous et de vin rouge.
Ce
doit être ça la culture, ce qui reste quand on a tout oublié.....
1 commentaire:
Arrête avec tes commentaires plein d'émotion...Tu me fous les larmes!!!
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