09h00
Terrasse de Pelisson
Je retrouve avec plaisir le charme paisible et colonial du lieu au centre ville de cette chère capitale, pour la première fois depuis près de deux mois.
Fraichement arrivés de ce qui aurait du être un touristique et culturel voyage dans le Fernan Vaz, la plus belle lagune du Gabon, mais......
Mais voila, l'imprévu a de nouveau frappé, habituellement je serais plutôt enclin à le rechercher, ici cela devient vite fatiguant de le trouver si rapidement.
-flashback-
Départ le lundi 20 à 10h00, rendez vous sur le port, à port Molle pour les connaisseurs.
Nous attendons, sous un ciel peu engageant, assis, avec pour sièges nos sacs de voyages posés à même le quai, sur la rade de Lbv, Libreville pour les non initiés, face à l'estuaire.
La navette maritime pour Port Gentil, POG pour les intimes, a du retard. Un catamaran à turbines, rutilant, fraichement repeint, propre et spacieux, qui, quatre heures plus loin nous déposera, à l'heure et indemne, sur la presqu'ile de Mandji, au port de commerce de la capitale économique et pétrolifère du Gabon.
La navette maritime pour Port Gentil, POG pour les intimes, a du retard. Un catamaran à turbines, rutilant, fraichement repeint, propre et spacieux, qui, quatre heures plus loin nous déposera, à l'heure et indemne, sur la presqu'ile de Mandji, au port de commerce de la capitale économique et pétrolifère du Gabon.
Un gros village ou l'impression de deux communautés vivant côte à côte est assez flagrante, mais ce n'est peut être qu'une impression.
Deux nuits au programme, juste le temps d'essayer de respirer comme un Portgentil'homme, ...gentillais, (j'ai pas pu m’empêcher).
Mais .....
Le lendemain de notre arrivée grève dans les raffineries !
A priori rien à voir avec le décès du milliard.... du PDG de Total, pourtant très présent ici.
Plus une pinte d'essence, enfin si, mais la distribution se fait au compte goutte. La pirogue devant nous piroguer à Omboué, quelques heures plus au sud, dans le fameux Fernan Vaz, ne fonctionne pas au jus de papaye, c'est bien dommage.
L’hôtel sur site fait jouer ses relations pour dégoter quelques bidons du précieux et inflammable liquide. Rien à faire, trop peu pour l'aller retour, on choisit de ne pas prendre le risque de rester carafé si loin.....ou si proche.
Nous voila contraint de déposer les armes, impuissants que nous sommes devant les évènements.
Le planning s'en trouve donc allégé, du moins étalé, ce qui nous laisse maintenant le loisir de respirer, dormir, manger, boire et soupirer comme un autochtone.
Quelques bonnes adresses,
Et toujours cette désagréable impression de communautés aux échanges limités a d'indispensables courtoisies !
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