rue de la république,
Dakar,
Sénégal.
Moi : "Assalam alaykum"
Lui : " Aleikum Salam,
- Nanga def ?
- mangui fi rek.
-Ouakam, terminus P7,
- 4000 !
- non, moi je met 2000.
- Ohhhhh, c'est petit !
- tous les soirs je rentre pour ce prix,
- Mais ce soir il y a des bouchons,
- vous dites ça tous les soirs !
- 3000 ?
- Non, 2000 !
- ..............
- .............
- 2500 ?
- Non 2000 !"
Le taxi démarre en grimaçant, et stoppe environ vingt sept centimètres plus loin, parfois trente deux !
Un tut d’approbation, parfois accompagné d'une invitation de la main, mais toujours sans daigner tourner la tête.
Et me voila, plus ou moins confortablement embarqué, dans un plus ou moins rutilant véhicule jaune et noir.
Au volant, celui qui par trop de fierté fait mine de l'avoir mauvaise, un autochtone, souvent jovial dont je ne suis sùr de rien. Parfois ne maitrisant que le Wolof, ce qui en soit n'est pas un problème, surtout en Wolofie, mais rend l'échange quelque peu délicat.
Au volant, celui qui par trop de fierté fait mine de l'avoir mauvaise, un autochtone, souvent jovial dont je ne suis sùr de rien. Parfois ne maitrisant que le Wolof, ce qui en soit n'est pas un problème, surtout en Wolofie, mais rend l'échange quelque peu délicat.
Le plus gênant : sa connaissance des rues de la ville est à peu de choses près, similaire à l’intérêt que porte Donald Trump pour les œuvres complètes de Zola (je m'avance peut être....) et surtout le code de la route, respecté comme Poutine l'est par les Tchétchènes !
Je savoure, dernier retour après quatre mois passés entre une fille de l'est, déprimé par temps gris (😁) et un camarade prolétaire du limousin (😇) coach et expert en bronzage, ... présenté comme ça, je reconnais que ça fait pas rêver, et pourtant .....
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