Il fait froid sur Dakar et la poussière de sable est encore là, partout.
Nous partons débuter l'année plus au sud, dans le Siné-Saloum.
Quelques heures de transport collectif, pour partager le plaisir de la route à plusieurs (!) et s'imbiber davantage du voyage jusqu'à Mbour. Terminus du bus, il faut maintenant négocier un cabossé carrosse qui doit en toute logique (occidentale), nous acheminer à Palmarin, aux frontières du parc national du Delta du Saloum.
En gentleman, je laisse ma douce s'embourber dans d'interminables palabres pour savoir quand, qui, combien et avec quoi.....
Un attroupement de chauffeurs en tous genres s'installent et postulent au rôle d'heureux élu qui aura l'immense privilège de transporter la toubab family jusqu’à son lieu de villégiature !
Un attroupement de chauffeurs en tous genres s'installent et postulent au rôle d'heureux élu qui aura l'immense privilège de transporter la toubab family jusqu’à son lieu de villégiature !
J'observe tristement la scène, quelques romantiques relents coloniaux se dégagent mais aussi, je ne suis pas que naïf et de mauvaise foi, un petit fond d'entourloupe pour l'éventuelle manne financière que peut représenter un famille perdue dans cette charmante bourgade ou il n'y à absolument rien à voir et qui de plus n'a aucunes notions des us et coutumes tarifaires pour un tel périple ! Les chances d'y laisser quelques biftons supplémentaires sont grands, mais pas fatals...et tant mieux pour notre valeureux pilote !
Bref, quelques transpirations routières plus tard et nous voila simultanément arrivés et entiers en pays Sérère, à Palmarin.
Un autre Sénégal, presque un autre monde, plus apaisé, plus traditionnel.
Une bande de terre entre mangrove et océan, jusqu'à Djifer pour finir sur la pointe de Sangomar.
La plupart des hommes sont, logiquement au vu de la situation géographique, non pas alpinistes mais pêcheurs, les femmes, elles vont chercher le sel dans des puits pour, essentiellement conserver le poisson pêché par ses messieurs.
Le monde est bien fait !
Un autre Sénégal, presque un autre monde, plus apaisé, plus traditionnel.
Une bande de terre entre mangrove et océan, jusqu'à Djifer pour finir sur la pointe de Sangomar.
La plupart des hommes sont, logiquement au vu de la situation géographique, non pas alpinistes mais pêcheurs, les femmes, elles vont chercher le sel dans des puits pour, essentiellement conserver le poisson pêché par ses messieurs.
Le monde est bien fait !
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