Dakar
Janvier
2017
Les
températures et les climats, bien plus cléments que sous l'équateur
sont aussi davantage propice aux activités artistiques, arrivé en septembre et déjà une expo passé et deux autres en préparation. Bien que
les contraintes, paradoxalement (ou pas), favorisent la créativité,
un savant dosage m'est nécessaire et dépasser la dose, prescrite ou
pas, m'est largement contre productif.
La vendeuse de nems et une vue sur les "mamelles" |
Chacun
sa propre posologie, qui se situe, est il besoin de le préciser,
bien au delà des besoins vitaux et c'est loin d'être une situation
endémique.
Un luxueux privilège, peut être difficilement compréhensible pour un citoyen moyen d'occidentalie, mais pas que.
Les dires du député républicain, Monsieur Marsaud qui considère les artistes comme des “casses couilles et des gauchos" (source le Figaro, c'est dire...), pourtant lui même rodé aux latitudes tropicales puisque élu de 10éme circonscription des français établis hors de France, ce qui correspond en gros à la zone Afrique subsaharienne, n'est pas une exception. Surement ne sort il de son Shératon que pour se rendre dans les palais et les ambassades (merveilleux monde des Ferrero rochers...).
Nos représentant n'échappent pas à la médiocratie généralisé et les élus du peuple, en Afrique comme ailleurs en sont les exemples peut être les plus représentatifs et d'une torride actualité.
Un luxueux privilège, peut être difficilement compréhensible pour un citoyen moyen d'occidentalie, mais pas que.
Baobab |
Les dires du député républicain, Monsieur Marsaud qui considère les artistes comme des “casses couilles et des gauchos" (source le Figaro, c'est dire...), pourtant lui même rodé aux latitudes tropicales puisque élu de 10éme circonscription des français établis hors de France, ce qui correspond en gros à la zone Afrique subsaharienne, n'est pas une exception. Surement ne sort il de son Shératon que pour se rendre dans les palais et les ambassades (merveilleux monde des Ferrero rochers...).
Nos représentant n'échappent pas à la médiocratie généralisé et les élus du peuple, en Afrique comme ailleurs en sont les exemples peut être les plus représentatifs et d'une torride actualité.
Ici,
le lendemain, ou même deux heures plus loin et c'est déjà un futur
incertain, alors faute de pain, le peuple a ses jeux. La recette,
vieille comme le monde, ou presque, fonctionne toujours.
Aux
antipodes de l'art, l'évènement continental du moment c'est la CAN
(Coupe d'Afrique des Nations) qui, justement se déroule au Gabon,
dans des stades à moitié pleins voire même à moitié vide. Signe
de contestation d'un peuple qui a un peu de mal à digérer le
flamboyant holdup électoral perpétré par leur dictato-monarche
qui s'octroie le titre de père en fils depuis 1967 et dont ses
fidèles sujets ont étés les impuissants citoyens
(pléonasme?).
Quelque part sur l'ile de Ngor |
Le Sénégal, lui, comme partout sur le continent suit l'évènement avec attention (la CAN !, pas la leçon de démocratie, faudrait voir à suivre un peu!). C'est, juste après le culte religieux, la croyance la plus présente ici et ils sont bien récompensés de leur télévisuelle assiduité puisque les Lions de la Terranga brill(ai)ent sous l'équateur et tous espèr(ai)ent décrocher la timbale pour la première fois (ils ont étés depuis éliminés aux tirs au but en quart de finale mais n'ont pas à rougir puisqu'ils n'ont perdus aucun match).
Pendant ce temps, les Panthères du Gabon, qui ont assurément perdus de leur mordant, participent allègrement aux contestations locales en se faisant éliminer dès le premier tour, pauvres chatons, qui plus est par le cousin-voisin-frère ennemi, les Lions indomptables du Cameroun.
La
révolution de la feuille de manioc est elle toujours d'actualité ?
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