Encore aller au Cap, le choix est bien restreint.
Presque déjà blasé, dans la carte postaleNous n'avons plus l'oeil neuf, l'enthousiasme s’éteint
Quand soudain est là, étendu sur le sable
Un rare visiteur en ces lieux découverts
En croiser de si près, n'en étions pas capable
pensions nous doucement, surtout en bord de mer.
Et pourtant les enfants s'en vont et jouent si près
Que les plus grands, conscients, se sont mis à crier
Un cobra en ces lieux et tout peut basculer
En moins de dix minutes, la vie est bousculé
L'animal est blessé et parait peu farouche
Il reste devant nous, le temps de le croquer
On l'observe craintif, lui se met à poser
En relevant la tête, écartant le danger.
Il reste plusieurs heures balloté, la marée
seule le perturbe et le fait se dresser
La journée à la plage et personne à la mer
Une journée Gabonaise, pas de quoi quelques vers !
Libreville
Chronique de l'équateur juin 2013
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